Flashback : quand Amar’e Stoudemire claquait 50 pions sur les Blazers, promesse d’un lendemain sans extincteur

Le 02 sept. 2017 à 10:54 par Giovanni Marriette

L’annonce a fait hier l’effet d’une bombe pour les ados des années 2000 : Amar’e Stoudemire est désormais un retraité, après un an passé en Israël et un dernier titre de champion à ranger dans une armoire pas forcément très remplie. Les hommages affluent de partout, le nôtre viendra rapidement, mais on commence par se souvenir de quel genre de bestiole était le Stoud’, pour preuve ce flashback sur son career high, un soir de janvier 2005.

Nous sommes le 2 janvier 2005, Amar’e Stoudemire et ses Suns courent à 200 à l’heure sur la Ligue et le réveillon a forcément du être arrosé. Mais pas question d’une quelconque gueule de bois, et ce sont les pauvres Blazers qui vont l’apprendre à leurs dépens…

Une époque lors de laquelle Darius Miles est le meilleur marqueur de son équipe est forcément une époque historique et ce soir d’hiver va nous en apporter la preuve. L’America West Arena de Phoenix débute son année 2005 dans la joie, son équipe fait partie des plus funs à voir jouer et dans ses rangs figure un jeune intérieur de 22 ans dont on dit le plus grand bien depuis ses débuts trois ans auparavant. Ce gamin c’est Amar’e Stoudemire et les intérieurs de Portland gardent depuis ce jour-là une empreinte indélébile sur les seufs. Shareef Abdur-Rahim, un tout jeune Zach Randolph, Joel Przybilla, tous vont subir les foudres de ce monstre trop rapide, trop technique et surtout trop puissant. Les pick and rolls avec Steve Nash passent comme papa dans maman, le gars nous sort même des fade-aways dignes des plus grandes stars allemandes et on ne voit rapidement plus que ce bandeau orange sur le parquet.

50 points à 20/27 dont 0/1 du parking et 10/17 au lancer, 11 rebonds, 3 passes, 1 contre et 1 steal en 41 minutes

Une orgie de tomars surpuissants, un gars qui galope à la vitesse de l’éclair sur toutes les contre-attaques (c’est à dire sur toutes les possessions), qui lâche des putbacks sur… ses propres tirs, et voilà comment Amar’e Stoudemire finira la rencontre avec cinquante points au compteur sous les hourras d’une foule conquise par son nouveau phénomène. Bien après les 60 points de Tom Chambers, bien avant les 70 de Devin Booker, mais à jamais dans le cœur des fans des Suns et de ses coéquipiers :

Il ressemblait à Wilt Chamberlain. – Quentin Richardson, joueurs des Suns en 2005

Voilà le genre de réactions que suscitait le passage du Stoud au milieu des années 2000. Comme un ouragan, qu’est passé sur moi, la rage a tout emporté. C’était avant New-York, avant la hype, avant le contrat et avant l’extincteur. Mais ce Stoudemire là, c’était de la bête de bombe.

Amis fans du Stoud, on vous laisse passer votre journée à dévorer des vidéos en chialant, à commencer bien sûr par cette mixtape historique face à Portland. Et pour ceux qui ne connaitraient pas trop la bête, on vous promet qu’il y en a beaucoup d’autres comme ça…