Flashback 2016/17 : quand LeBron James et Paul George s’offraient le duel le plus épique de la saison

Le 26 août 2017 à 08:25 par Giovanni Marriette

Pour vous faire patienter avant l’Euro et – surtout- avant la reprise de la NBA en octobre, TrashTalk vous offre tout au long du mois d’août un condensé de ce qu’il s’est fait de mieux la saison passée. Des perfs de fous malades assaisonnées ça et là d’instants historiques, du retour de Kevin Durant dans l’Oklahoma jusqu’à son sacre en juin face à LeBron, en passant par les triples-doubles de Russell Westbrook ou les 30 000 points atteints par Dirk Nowitzki. On embarque ? Allez, on embarque.

Et c’est aujourd’hui un duel qui est à l’honneur. Un duel entre le Roi et son prince, du moins à l’époque où Paul George évoluait encore au sein de la Conférence Est. On se souvient d’une série de Playoffs sanguinaire en 2013, on se souvient d’une concurrence solide des Pacers face au Heat des Three Amigos mais quatre ans et une jambe pétée plus loin, Paul George a réédité cette saison ce que l’on préfère chez lui : sa manière de défier le boss…

LeBron James : 41 points à 16/29 au tir dont 3/10 du parking et 6/12 au lancer, 14 rebonds, 11 passes, 1 contre et 2 steals en 52 minutes

Paul George : 43 points à 16/33 au tir dont 6/16 et 5/7 au lancer, 9 rebonds, 9 passes, 1 contre et 3 steals en 48 minutes

Nous sommes le dimanche 2 avril 2017, la Q Arena est blindée et ce pour deux raisons. Tout d’abord une première place à aller chercher à l’Est mais surtout car un certain Paul George est en ville, avec tout le passif qu’on lui connait lorsqu’il est opposé à LeBron James. Et bonne nouvelle pour les fans des deux franchises, le duel sera une nouvelle fois épique. Dès le début du match, PG13 chauffe tout le monde en postérisant le quadruple MVP mais LeBron lui répond quelques minutes plus tard en activant le mode tchou-tchou et en agressant à son tour PG lors du second quart-temps. Les deux hommes se rendent coup pour coup, le match n’a pas envie de choisir un vainqueur et c’est tant mieux, la suite va vous plaire. Les deux hommes ne ratent plus rien. De près comme de loin, en force ou avec doigté, Bron et Paul s’échangent les douceurs comme on s’échange les adresses en colonie de vacance et voient chacun leur note grimper à mesure que le chrono s’écoule. A huit minutes de la fin les Cavs mènent alors de douze points et l’on se dirige vers une nouvelle victoire de Cleveland…

Sauf que cette soirée n’est pas une soirée comme une autre. Les Pacers reviennent fort, nos deux héros du jour se regardent se répondre et après une dernière tentative ratée des hommes de Lue, on a droit – par bonheur – à cinq minutes de rab. Changement de tee-shirt, on se ressert en café et let’s go. A une minute trente de la fin, l’ailier des Pacers redonne trois points d’avance aux siens grâce à un énorme tir du parking mais manque le step back de la gagne une minute plus tard. Dernière possession, dans les mains du King évidemment… qui décide de suivre la voix de la raison en servant J.R. Smith à trois dans le corner. Gérard Filoche bien sûr, +1 Cavs. Mais ce match ne pouvait juste pas ne durer “que” 53 minutes et après un lancer raté par Paul George, les deux équipes se donneront une nouvelle fois rendrez-vous pour cinq minutes de plus. Re-changement de fringues, y’a plus de café mais tant pis. La deuxième OT est exceptionnelle d’intensité, Paul George est fabuleux et ne rate plus rien, J.R. Smith succède à LeBron en tant que héros, on a a envie que ce match ne s’arrête jamais… mais malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et demain y’a boulot. LeBron plante son troisième trois-points  de la soirée et redonne quatre points d’avance aux champions en titre à une minute de la fin, Paulo lui répond également du parking (sa sixième bombe du soir), Kevin Love participe à son tour à la fiesta et ce sont finalement les Cavs qui l’emporteront 135-130 au bout de la nuit…

Un mano a mano épique, un PG13 qui inscrit 19 points de suite pour les Pacers mais un LeBron tout en gestion pour aller lui piquer, une fois de plus, la win sous le nez, trois semaines avant une nouvelle baston mémorable en Playoffs. Une soirée comme on en vit peu dans une saison alors merci messieurs pour le spectacle et rendez-vous la saison prochaine pour de magnifiques… Thunder-Cavs.


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