Nerlens Noel engage le même agent que LeBron James : Rich Paul, un atout de poids pour négocier avec les Mavs

Le 22 août 2017 à 16:20 par Fantine

Nerlens Noel
Source image : YouTube

Alors qu’on pensait que l’affaire allait être réglée rapidement entre les Mavs et Nerlens Noel, le joueur est toujours agent-libre restreint à l’approche du début des camps d’entrainement. Si Mark Cuban avait parlé de lui comme étant un des joueurs d’avenir de la franchise, le montant financier du contrat pose encore problème. La solution trouvée par l’ancien coéquipier de Joel Embiid aux Sixers ? Virer son agent avec qui il bossait depuis décembre pour embaucher Rich Paul, comme un certain LeBron James.

L’intérieur et Dallas ne sont pas sur la même longueur d’onde. On ne sait pas si l’un est trop gourmand, ou l’autre pas assez généreux, mais ça fait deux mois que les négociations pédalent dans la semoule. Les Mavs ont l’avantage, puisqu’ils peuvent matcher n’importe quelle offre faite au chef des lutins, et peuvent se permettre de patienter avant de signer pour réduire la valeur du joueur. Mais Nerlens Noel a commencé à s’inquiéter en comptant les jours restants sur le calendrier de l’Avent, et a bien vu que cette histoire sentait le sapin. Ni une, ni deux, Double-N a décidé se séparer de son agent pour engager le spécialiste des deals arrachés à la dernière minute, Flantier Rich Paul. Si son nom ne vous dit rien, les joueurs qu’ils représentent vous évoquerons peut-être quelque chose : LeBron James, John Wall, Eric Bledsoe, le GOAT Gérard,… Très réputé, l’agent a aussi un historique des signatures au buzzer pour un gros pactole. Tristan Thompson et KCP, dans la même situation que Noel, avaient réussi à obtenir le montant qu’ils souhaitaient, de quoi laisser le sixième choix de la Draft 2013 espérer un gros cadeau.

Quelles sont les possibilités pour l’ancien joueur des Sixers ? Tout d’abord, signer le contrat que l’on attendait tous, quand on sait que Nerlens était une priorité pour les Mavs dans l’optique d’une construction autour de Harrison Barnes, Seth Curry et Dennis Smith Jr. Avec l’arrivée Rich Paul, cette éventualité est plus que plausible aujourd’hui et Donnie Nelson devrait peut-être commencer à s’activer. Le joueur est bon, plus que bon, et le laisser poireauter avant la demande en mariage n’est pas forcément malin s’ils veulent débuter une histoire d’amour sur des bases saines. Si finalement les négociations s’éternisent, le gamin pourrait perdre patience et décider de ne signer qu’une qualifying option afin de ne jouer qu’une saison avec Dirk et compagnie, pour devenir agent-libre sans restriction l’été prochain et signer un contrat avec le nombre de zéros qu’il veut. Enfin, le pivot pourrait quitter le Texas et se trouver une nouvelle franchise au cas où Dallas décidait de ne pas égaler l’offre qui lui sera faite. On vous laisser imaginer qui serait la grosse dinde de la farce, mais ce ne serait certainement pas Noel.

Après deux mois, Nerlens Noel et les Mavs semblent toujours aussi distants et Rich Paul pourrait bien être le médiateur dont les deux parties ont besoin. Si l’histoire semblait être belle à la fin de la saison puisque le joueur était considéré comme une priorité, l’idylle est plutôt au point mort. Il faudrait quand même prévenir les Mavericks qu’à trop vouloir tirer sur la corde, on risque de se la prendre en pleine tronche. Alors hop hop hop, on trouve un accord et on sort la bûche et le champagne, c’est quand même Noel.

Source : Defpen