NBPA Awards : les joueurs ont élu leurs winners pour 2017, les gros égos peuvent dormir tranquille

Pour la troisième année, les joueurs NBA ont remis hier leurs awards perso pour la saison écouléé. La National Basketball Player Association a donc parlé, et si le bail n’a absolument aucune valeur historique, tout ça aura au moins le mérite de regonfler un peu l’ego de quelques unes des stars de la Grande Ligue.

C’était l’un des objectifs de cette soirée créée en 2015, faire entendre la voix des joueurs au sein d’une ligue qui leur appartient en premier lieu. On se souvient que James Harden avait été élu MVP lors de cette première édition, au détriment d’un Stephen Curry élu par la NBA quelques mois plus tôt. Cette année pas de James Harden au palmarès, pas d’énorme surprise non plus, mais l’occasion pour certains de se faire mousser un peu, et c’est peut-être là le seul objectif, comme l’a d’ailleurs très politiquement dit Chris Paul, camembert Président du NBPA :

C’est toujours agréable d’être reconnu pour vos accomplissements mais c’est extrêmement spécial de gagner un trophée quand vous savez qu’il est décerné par vos pairs.

Allez, merci Manu Macron, on fait le point sur les récompenses du jour, tout le monde est content et c’est l’essentiel.

MVP : Russell Westbrook

MVP
MVP
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The 2017 #PlayersVoice Awards Most Valuable Player goes to @russwest44. #WhyNot pic.twitter.com/DvCAmHV5WQ

— NBPA (@TheNBPA) 18 août 2017

Pas de blasphème ici et l’animal du Thunder fait coup double. Une saison en triple-double ça compte et le barbu des Rockets n’a cette fois-ci pas réussi à suffisamment retourner les cerveaux des votants.

Best Rookie : Malcolm Brogdon

Là aussi, la NBPA a suivi le vent de la Grande Ligue en octroyant au meneur des Bucks le trophée de meilleur débutant. Joel Embiid ne fait même pas la gueule, explications juste en dessous.

Best comeback : Joel Embiid

Il est là le Process, élu meilleur comeback 2017 alors… qu’il n’avait jamais foulé un parquet auparavant. Faudra revoir la définition de comeback mais Jojo aura au moins une occasion de plus de faire la fête.

Best Off The Bench : Lou Williams

Lou avait été à la bagarre avec son collègue Eric Gordon pour l’obtention du 6th man of the year et la poire est donc coupée en deux. Tout le monde il est content.

Best Defender : Kawhi Leonard

Grillé par Draymond Green dans la course au DPOY, Kawhi n’avait pas pu aligner un historique triplé. On imagine qu’il a du fêter la nouvelle hier soir en se couchant à 22h au lieu de 21.

Hardest to guard : Russell Westbrook

Là encore, le MVP se détache et semble avoir laissé un souvenir douloureux à ses défenseurs. Ceux qui se sont mis en travers de sa route sont encore en rééducation, les autres ont donc voté pour lui.

The Player you secretly wish was on your team : LeBron James

Ça tombe bien, le bonhomme est déjà sur le marché. par contre, il faudra vraiment faire quelque chose pour l’intitulé des trophées. On se croirait dans Secret Story là. L’année prochaine on vote pour Xavier Delarue.

Best Dressed : Russell Westbrook

Probablement l’award le plus important.

Best Home Court Advantage : Warriors

Quand t’es l’équipe la plus sifflée du pays, c’est toujours cool d’avoir une salle bruyante quand tu joues à la maison. L’occasion de se rendre compte que les champions 2017 ne récoltent aucun trophée individuel, probablement parce qu’ils ne le méritent pas, à moins que la grande majorité des joueurs de la Grande Ligue ne puisse pas les blairer. Hum hum.

Coach you’d most like to play for : Gregg Popovich

Le premier qui répondait autre chose se prenait une balle dans le dos par ses hommes de main.

Clutch Performer : Isaiah Thomas

Le lutin des Celtics repart lui aussi avec son petit trophée. Logique quand tu marques 120% de tes points au dernier quart-temps.

Best Social Media Follow : Joel Embiid

Le pivot des Sixers a non seulement été un rayon de soleil cette saison, il a également assuré smartphone en main. #Process

Most Influencial veteran : Vince Carter

Les joueurs auraient hésité longtemps avec Zach Randolph. Jusqu’à la semaine dernière en fait.

Global Impact Player : LeBron James

Aucune idée de quel est le joueur qui a inventé ce trophée et de qui a décidé de son vainqueur cette année.

La soirée la plus underground de l’année a également été l’occasion de récompenser les meilleurs teammates de chaque franchise, quelques trolls se glissant ça et là mais que voulez-vous, on n’est pas dans le vestiaire et c’est d’ailleurs peut-être pas plus mal :

EAST

The teammate with the biggest impact on and off the court. Check out the #PlayersVoice Award winners for Best Teammate. pic.twitter.com/F1UFnt6Qdu

— NBPA (@TheNBPA) 18 août 2017

WEST

The teammates with the biggest impact on and off the court. Check out the #PlayersVoice Award winners for Best Teammate. pic.twitter.com/AqcrEI1l6P

— NBPA (@TheNBPA) 18 août 2017

Voilà voilà, une ribambelle de trophées distribués entre couilles histoire d’atténuer la déception de certains, de gonfler les égos des autres et d’une manière générale, de confirmer que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et tout le monde il s’entend bien. On ne sait pas vraiment à quoi tout ça sert, mais s’ils sont contents tant mieux. Allez, next.