Dwight Howard est saucé de jouer pour Steve Clifford : “enfin un mec qui croit en moi”, Calimero est de retour

Le 19 août 2017 à 08:10 par Giovanni Marriette

Dwight Howard
source image : youtube

Son déménagement au début de l’été n’a pas fait la une des journaux et pour cause, Dwight Howard est devenu au fil des ans ce grand boulet qu’on se traîne, malgré des qualités athlétiques quasiment unique, un CV plus qu’intéressant et des performances mine de rien toujours correctes. Tradé à Charlotte contre Marco Belinelli et Miles Plumlee pour ce qui sera sa cinquième expérience depuis sa Draft en 2004, Superman s’est exprimé hier à propos de cette nouvelle saison qui s’annonce et comme d’habitude, le bonhomme est plein de bonne volonté…

Numéro 1 de Draft, finaliste NBA en 2009, trois fois meilleur défenseur de la Ligue, encore cinquième meilleur rebondeur de la Ligue la saison passée, voilà un cursus qui pourrait faire pâlir plus d’un joueur NBA. Sauf qu’avec Dwight Howard tout n’est pas aussi simple. La faute à un potentiel qui nous a toujours paru immense et à une carrière qui, forcément, ne ressemble pas à celle que l’on aurait voulu pour lui. Les débuts à Orlando étaient évidemment prometteurs et son départ pour les Lakers en 2012 aurait pu le faire rentrer dans une caste bien particulière, celle des superstars. Celle des MVP. Un gros plat plus tard et revoici donc la bête revenue au point de départ, après des tonnes de déception au moins aussi énormes que ses biceps. Dans l’ombre de James Harden à Houston malgré quelques perfs notables en Playoffs, revigoré psychologiquement chez lui à Atlanta mais encore bien loin des standards que l’on attendait d’un tel athlète, Dwight rebondit aujourd’hui, une énième fois, du côté de Charlotte cette fois-ci. Et, ô surprise, D-8 se dit enchanté et motivé comme jamais :

Dans mes précédentes franchises, mes coachs ne savaient pas vraiment qui j’étais. Je pense qu’ils avaient une certaine perception de moi et qu’ils faisaient en fonction de ça. Cliff (Steve Clifford, ndlr) connait mon jeu, il sait tout ce que je suis capable de faire. Je suis déterminé pour revenir au top, c’est vraiment très agréable quand quelqu’un croit en toi. Ils ne font pas que le dire, ils le croient vraiment et tout ça m’a donné envie de me donner à fond sur mes workouts. Le physique, l’entrainement, tout. Je veux faire encore bien plus.

A Orlando, je prenais entre 13 et 15 tirs par match et la saison passée à Atlanta, c’est redescendu à 6 (8,3 en vérité, ndlr). Cela veut dire que je ne suis pas inclus dans le jeu de l’équipe. Et quand je ratais un tir je sortais. Mais je pense que tout ça vient des systèmes. Je n’ai jamais eu un système pour moi depuis que je suis parti d’Orlando.

50% belles promesses, 50% taillage en pièce de ses anciens coachs, du Dwight dans le texte, du Dwight comme on le connait depuis maintenant trop longtemps. Avec Kemba Walker à la mène, Nico dans les ailes, le rookie Malik Monk qui devrait se montrer et donc Dwight Howard dans la raquette, les Hornets devraient en tout cas être assez compétitifs la saison prochaine. Bonne nouvelle pour le grand grincheux, si Kemba bouffe un peu le ballon, notre Nico national n’aime rien de moins que servir ses teammates même lorsqu’il est ouvert. Pas de nouvelles de la plaquette de Steve Clifford mais ces Hornets 2018 pourraient très bien s’appuyer sur leur duo Kemba/Dwight si tant est que le pivot joigne les actes aux paroles.

La bonne nouvelle ? Dwight Howard est donc mort de faim à l’orée de cette nouvelle saison et de ce nouveau départ. La mauvaise ? On a l’impression d’avoir entendu ce discours à de nombreuses reprises, sans forcément assister à des révolutions sur le terrain. Rendez-vous dans deux mois, nous on ne demande qu’à voir…

Source : Adrain Wojnarowski, ESPN