Rudy Gobert est ravi de jouer avec Ricky Rubio : Lob City sera franco-espagnole la saison prochaine

Le 17 août 2017 à 12:07 par Fantine

Rudy Gobert Ricky Rubio
Source image : Eurosport - youtube

Rudy Gobert a hissé le drapeau blanc : il y aura une trève dans l’inimitié franco-espagnole dans l’Utah la saison prochaine. Notre frenchie s’est exprimé et il est ravi de pouvoir évoluer dans la même équipe que Ricky Rubio et on comprend pourquoi. Il y aura du « Caviar time » du côté du Jazz… 

Une nouvelle romance entre les meilleurs ennemis est en train de voir le jour dans l’Utah. Si Pau Gasol et TP avait déjà voulu enterrer la hache de guerre, Ricky & Rudy n’ont encore jamais joué ensemble mais ont déjà bien entamé la phase de parade nuptiale. Après l’Espagnol qui s’était déclaré très emballé à l’idée de jouer avec notre Rudy national, c’est au tour de ce dernier d’encenser l’ancien meneur des Wolves. Il y a du roulage de pelle dans l’air, ça risque d’être chaud-caliente chez les Mormons. Le Français s’est en effet bien remis du départ de Gordon Hayward et attend avec impatiente la nouvelle ère qui s’ouvre avec Rubio.

Je suis très excité. C’est l’un des meilleurs passeurs de la ligue et il joue très collectif. J’aime vraiment beaucoup sa manière de jouer et sa capacité à offrir des tirs ouverts à ses coéquipiers. Je sais que si je suis seul ou si je suis bien positionné sous le cercle, j’aurais quelqu’un pour me donner le ballon.

Nous avons beaucoup parlé. C’est un gars bien. J’ai joué contre lui pendant longtemps, nous avons cette rivalité franco-espagnole. Je savais que c’était un compétiteur et maintenant je sais que c’est un super mec. Je suis content que nous ne soyons plus adversaires parce qu’il ne cesse de s’améliorer. Il était bien meilleur l’année dernière et je pense que cela va continuer.

Après avoir évolué avec des meneurs, comme George Hill, qui étaient plutôt scoreur, il est évident que la perspective de jouer avec un passeur pur doit satisfaire Rudy. Alors que la dénomination “Lob City “devra changer de franchise la saison prochaine avec le départ de Chris Paul, c’est donc du côté de l’Utah que les alley-oops risquent de pleuvoir. Prévoyez les parapluies. Avec la vision du jeu de l’espagnol et l’efficacité du géant de 216 centimètres, il n’y a pas de doute sur le fait que le Jazz va poser des problèmes aux équipes adeptes du small-ball. Si notre Français sort déjà d’une très bonne saison offensive avec quatorze points de moyenne, l’addition pourrait se saler à l’idée de rajouter du chorizo dans la raclette. Déjà décisif dans le roster du Jazz la saison dernière, Rudy pourrait bien passer un nouveau cap à partir d’octobre grâce aux caviars qui lui sont promis. Si c’est le cas, on pourrait même se remettre à l’apprentissage de l’espagnol en LV2, c’est pour dire…

Ricky et Rudy vont travailler à la réconciliation de leur pays respectifs. Désormais favori pour obtenir le titre de Lob City, le Jazz aura de belles actions en stock car l’entente sur le terrain des adversaires en sélection nationale pourrait bien être effrayante la saison prochaine. On est sport, on pardonnera à Ricky s’il propulse notre Gobert au sommet. Mais quoiqu’il arrive, Rudy Fernandez pourra lui toujours aller se gratter. 

Source : Hoopshype


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