John Wall déclare sa flamme à Washington : “C’est ici que je veux être pour le reste de ma carrière”

Le 06 août 2017 à 04:21 par Bastien Fontanieu

Wizards John Wall
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John Wall a 26 ans, un nouveau gros contrat, se voit déjà terminer sa carrière à Washington et avoir son maillot retiré sur place. Il lui reste encore de nombreuses saisons à disputer et un objectif majeur à atteindre : le titre, évidemment. Mais le quadruple All-Star ne se voit pas jouer pour une autre franchise que celle-là. L’histoire d’amour se poursuit dans la Maison Blanche.

On ne va pas se mentir, les déclarations d’amour comme celle-là, on les aime forcément. Notamment parce qu’aujourd’hui, voir un joueur commencer sa carrière dans une franchise et la terminer au même endroit, c’est devenu rarissime. On dit rarissime car il reste encore le vieux dinosaure Dirk Nowitzki, qui va entamer sa 20ème saison avec les Mavs à la rentrée, et lorsqu’on parle de joueurs loyaux comme l’Allemand, on pense forcément à Kobe qui a passé toute sa carrière aux Lakers, tout comme Tim Duncan avec les Spurs. Le petit John Wall ne serait-il pas en train de vouloir suivre les traces de ces trois légendes ? Une chose est sûre, Wall-Star est sous contrat avec les Wizards jusqu’en 2023, puisqu’il a décidé de prolonger pour quatre années supplémentaires, qui viennent s’ajouter aux deux restantes. Un choix que les fans attendaient avec impatience et qui en a soulagé plus d’un. Ce deal est important pour la franchise, puisqu’avec les prolongations d’Otto Porter cet été et Bradley Beal l’an dernier, l’équipe se consolide au fil des années pour atteindre leur objectif : accéder au dernier carré. Maintenant, il y a encore pas mal de boulot à réaliser, la concurrence à l’Est étant toujours aussi féroce, bien que réduite cet été. Avec la montée en puissance des Celtics et des Bucks pour ne citer qu’eux, la régularité des Raptors et les quasi-intouchables Cavs, ça fait déjà du monde à gérer pour tenter de régner sur la conférence. On peut faire confiance à Wall pour motiver ses troupes de toute façon, vu comment il a prévenu tout le monde : il n’arrêtera pas de suer tant qu’il n’aura pas eu sa bagouze et son maillot retiré.

“C’est la seule équipe avec laquelle j’ai envie de jouer. Tout le monde était en train de paniquer et de se demander pourquoi je n’avais pas encore signé mon extension de contrat. Maintenant, ils n’ont plus rien à craindre. C’est la ville que j’aime et j’adore jouer ici. […] C’est ici que je veux être pour le reste de ma carrière. Je ne m’arrêterai pas tant que je ne verrai pas mon maillot retiré et une bannière de champion accrochée dans le Verizon Center.”

Pour Wall, il faut aussi souligner que ce n’est pas qu’une simple question de sport. L’importance est également dans les actes qu’il effectue hors du terrain et de ce qu’il peut rendre en retour à la communauté. Le natif de Caroline du Nord se plaît dans la capitale américaine parce qu’il y a créé des liens forts depuis son arrivée, dans cette ville, cette équipe et cette franchise. Il n’oubliera jamais l’accueil qu’il a reçu depuis son arrivée en 2010. Les fans ont été présents depuis le premier jour pour leur jeune star, et aujourd’hui le garçon se sent redevable de tout ça. De façon naturelle, mais consciente.

“La chose la plus importante est que je n’ai pas été mis sur Terre pour uniquement jouer au basketball. Être dans une position où je peux donner du bonheur aux gens, c’est une excellente opportunité pour moi. J’apprécie le fait de pouvoir distinguer quelques sourires sur le visage de certains. C’est important pour moi.”

Les Wizards n’ont pas connu la joie d’accrocher une nouvelle bannière de champion à leur plafond depuis 1978, quand Washington appelait ses soldats les Bullets. John Wall en a donc fait son affaire personnelle dans les prochaines saisons. Le meneur affirme qu’il terminera sa carrière dans la capitale américaine ? On connaît la chanson, après avoir empoché un énorme chèque. Maintenant, à lui de transformer cette décla d’amour en moteur pour hisser les Wizards jusqu’en finale. 

Source : USA Today


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