Flashback 2016/17 : quand Joel Embiid tatouait le mot Process sur le front de LeBron James

Le 03 août 2017 à 11:34 par Giovanni Marriette

Joel Embiid
source image : youtube

Pour vous faire patienter avant l’Euro et – surtout- avant la reprise de la NBA en octobre, TrashTalk vous offre tout au long du mois d’août un condensé de ce qu’il s’est fait de mieux la saison passée. Des perfs de fous malades assaisonnées ça et là d’instants historiques, du retour de Kevin Durant dans l’Oklahoma jusqu’à son sacre en juin face à LeBron, en passant par les triples-doubles de Russell Westbrook ou les 30 000 points atteints par Dirk Nowitzki. On embarque ? Allez, on embarque.

Nous sommes le 5 novembre, la plus grosse hype de la NBA se prénomme Joel et parle français couramment. Pour cette troisième sortie de la saison, Joel Embiid et les Sixers affrontent les champions en titre, en antenne nationale s’il vous plait. LeBron James en visite au Wells Fargo Center, l’écrin parfait pour passer du statut de baby star… à celui de star tout court et le Camerounais ne va évidemment pas se faire prier pour être le héros de la soirée. Il faut dire que ce soir-là, quelque chose de spécial flotte dans l’air. Ce souffle étrange dans l’atmosphère, ces regards dans la foule qui ne trompent pas, cette sueur qui coule comme rarement sur nos avant-bras et le long de nos joues. Quelque chose est réellement en train de se passer avec Joel Embiid et c’en est presque palpable.

Le public ? Jojo va tout simplement se le mettre définitivement dans la poche après quelques secondes seulement. Un hook façon Olajuwon pour entamer son match, puis un ÉNORME chase-down block sur LeBron James en personne qui claquera jusqu’à la gare de péage de Phialdelphie, le Wells Fargo is on faya et n’est pas au bout de ses peines… Deux contres de plus sur le King, un sur Kyrie Irving, un parfait 4/4 du parking histoire de nous faire pleurer d’amour, et voilà comment Joel Embiid est rentré dans nos cœurs en ce soir de novembre, cet homme parfait ponctuant chacun de ses moves par un poing fermé ou un grand sourire, selon l’humeur du moment. Gerald Henderson aura finalement l’idée la plus pourrie du siècle en se gardant la dernière poss’ sous le coude, mais c’est bel et bien la performance du rookie des Sixers qui restera dans les mémoires malgré la défaite des siens.

22 points à 7/13 au tir dont 4/4 du parking et 4/4 au lancer, 6 rebonds, 2 passes et 4 contres

Une ligne de stats remplie en 25 minutes seulement, comme comme chaque soir, Brett Brown ayant limité son pivot à la portion minimum pour ses grands débuts. Un temps de jeu limité, 31 matchs disputés seulement à cause d’une rechute en janvier, et voilà comment une immense joie peut très vite se transformer en une énorme peine..

Imaginez à quel point le mec nous a fait kiffer pendant deux mois… et imaginez maintenant le genre de dinguerie que cela pourrait donner si seulement ça pouvait durait dix ans. Sky is the limit putain.

Les stats de Joel Embiid en 2016/2017

20,2 points, 7,8 rebonds, 2,1 passes et 2,5 contres en 25 minutes

Le Top 5 de Joel Embiid en 2016/17

  • 5 novembre vs Cavaliers : 22 points à 7/13 au tir dont 4/4 du parking et 4/4 au lancer, 6 rebonds, 2 passes et 4 contres
  • 19 novembre vs Suns : 26 points à 9/14 au tir dont 3/5 du parking et 5/6 au lancer, 7 rebonds, 2 passes et 2 contres
  • 27 novembre vs Cavs : 22 points à 8/18 dont 3/4 du parking et 3/5 au lancer, 9 rebonds, 4 passes et 3 contres
  • 18 décembre vs Nets : 33 points à 12/17 au tir dont 2/3 du parking et 7/8 au lancer, 10 rebonds, 1 passe, 3 contres et 2 steals
  • 27 janvier vs Rockets : 32 points à 11/20 au tir dont 4/6 du parking et 6/6 au lancer, 7 rebonds, 4 passes, 2 contres et 3 steals