Corey Brewer prêt à assumer son rôle de mentor avec les jeunes : Brandon Ingram s’en lèche les babines

Le 29 juil. 2017 à 18:42 par Tom Crance

Corey Brewer
Source image : Reddit

L’ami Corey est passé de la lumière aux enfers, l’an passé. Alors qu’il avait débuté l’exercice précédent sous la tunique des Rockets, il a été transféré en cours d’année chez les Lakers. Comme dirait Damso : triste, vie. Après de nombreuses déroutes et déconvenues, le soleil semble rayonner à nouveau sur Los Angeles et dans la tête du joueur. Recommencer à zéro avec un projet de jeu axé sur les jeunes, idéal pour Brewer qui va pouvoir partager son savoir et son expérience.

“On a un bon feeling. Le travail est en cours. Je sens qu’avec le temps, la saison prochaine, je serai prêt à foncer. L’année dernière, ce n’est pas que nous n’essayions pas de gagner. C’était une situation différente. C’était dur et une situation différente. Maintenant nous pouvons recommencer depuis zéro, ça va être cool pour moi d’apprendre aux jeunes gars et les aider à gagner.

Quand vous avez un bon gars – Ingram –  qui bosse autant, comment ne pas l’aimer ? Il y a pleins de gars qui sont talentueux, mais ils ne travaillent pas beaucoup. Lui, il bosse. Tout se rapporte au boulot. Il veut être bon. Il y a une différence entre être bon et vouloir être bon. Après, il devient bon. Je suis sur qu’il sera vraiment performant.”

C’est ce qu’on appelle entrevoir le bout du tunnel, et Dieu sait que ce dernier n’était pas linéaire. S’il fallait résumer les Los Angeles Lakers l’an passé, on téléchargerait une bonne grosse bouse qu’on insérerait en fin d’article. Corey Brewer est tombé dans la mauvaise franchise au mauvais moment, mais business is business et notre homme ne compte pas s’apitoyer sur son sort, bien au contraire. La franchise a pris un tournant avec les arrivées de Lonzo Ball, Brook Lopez ou encore Kentavious Caldwell-Pope. Les jeunes bossent pour prouver qu’ils méritent leurs places dans l’effectif, le cocktail vétéran-jeunesse peut enfin pétiller l’année prochaine. Dans ce contexte, le Drunken Dribbler a son mot à dire : 11 saisons dans l’élite, quelques cartons offensifs et une bonne dose d’expérience enfouie dans le moteur. L’ailier de 31 ans n’est pas si cramé que ça puisqu’il peut facilement apporter quelques puntos et une bonne dose de fourberie à Luke Walton et sa troupe. Dans une interview pour The Orange County Register, l’intéressé déclarait être à nouveau apte à contribuer au succès de l’équipe.

Pendant que les rookies et autres minots bossaient en Summer League, Corey la souris suait à grosses gouttes à la salle, tout en bossant pour scorer au périmètre. Épauler les jeunes est une chose, être pleinement intégré dans la rotation et participer aux victoires en est une autre. L’ambitieux Brewer veut jouer sur les deux tableaux. Dans cette optique, il aurait le même rôle que Luol Dieng dans la formation et l’accompagnement des fruits pas encore assez murs pour dominer en NBA. L’avantage que présentent les deux joueurs est qu’ils sont assez intelligents pour reconnaître le talent des jeunes tout en connaissant leurs limites physiques. L’avenir ne leur appartient plus, et c’est principalement Brandon Ingram qui tirera la grande partie des bénéfices qu’offrent Dieng et Brewer. Le numéro 2 de la Draft 2016 est entre de bonnes mains, il progresse surement et les fruits de son travail vont aider les Lakers à franchir un palier essentiel dans le renouveau de la franchise. Redorer le blason d’une équipe titrée à 16 reprises ne se fait pas en chantant sous la douche : Ingram sait qu’il aura d’immenses responsabilités et cela nécessite des épaules en béton. Nuls doutes que l’ami Corey et le vétéran Dieng seront de très bons maçons pour le petit. Les fondations sont là, à eux de les consolider.

Corey Brewer n’est pas la pour briller. Il va bosser dur, dans l’ombre et fermer sa gueule tout en formant les jeunes. S’il peut grappiller du temps de jeu et apporter sa sauce, il le fera volontiers. La transition est en train de se faire dans la cité des anges, et heureusement, les papys ne font pas de la résistance, bien au contraire. 

Source : The Orange County Register