Allen Crabbe arrive à Brooklyn avec un an de retard : c’est bon, le comptable des Blazers peut partir en congé

Le 25 juil. 2017 à 21:27 par Benoît Carlier

Source image : YouTube - The Oregonian

L’été dernier, les Blazers avaient envoyé tapis en prolongeant Allen Crabbe et C.J. McCollum à des prix dépassant l’entendement. Un an plus tard, le GM de Portland a fait machine arrière. Les résultats n’ont pas suivi, il fallait assainir la trésorerie.

En plus des 105 millions de dollars placés sur le partenaire de Damian Lillard dans le backcourt, les Blazers avaient allongé 75 millions de dollars pour conserver le crustacé dans l’Oregon. Déjà à l’époque, de nombreux sourcils s’étaient froncés chez les fans, inquiets de ce pari osé. Mais Neil Olshey n’avait pas le choix s’il souhaitait garder la colonne vertébrale de son équipe inchangée car cette offre mirobolante avait été formulée par les Nets. Sur le terrain, le back-up de C.J. McCollum n’a pas déçu mais il n’a pas fait de nouveaux adeptes non plus. L’augmentation de son salaire n’a pas été proportionnelle à celle de ses statistiques qui sont presque restées inchangées, aux alentours des 10 points et 3 rebonds de moyenne en 28 minutes. Collectivement aussi, Portland n’a pas su capitaliser sur sa belle saison 2015-2016. Il a fallu que Dame DOLLA cravache dur pour qualifier les siens in extremis en Playoffs avant de se faire sortir sans y croire une seule seconde contre les Warriors dès le premier tour. Les Pionniers avaient peut-être eu les yeux plus gros que le ventre et l’été devait leur servir à repartir sur de meilleures bases pour la campagne suivante.

Pour cela, l’objectif était simple : se débarrasser d’un ou deux gros contrats pour faire baisser la masse salariale et éviter de raquer lorsqu’il faudra s’acquitter de la luxury tax. C’est là la première et la seule raison de l’échange monté entre Portland et les Nets cet après-midi envoyant Allen Crabbe dans le borough new-yorkais contre Andrew Nicholson selon l’inévitable Adrian Wojnarowski d’ESPN. Les Blazers devraient couper le Canadien et étaler le paiement de son salaire garanti sur plusieurs années. Selon Bobby Marks, cette opération devrait faire chuter la taxe de la franchise de 48,3 millions de dollars à 4,4 millions de billets verts. Une économie non négligeable pour le portefeuille de Portland, surtout pour un sixième homme qui n’influait finalement pas beaucoup sur les résultats de son équipe.

Terry Stotts va devoir repenser un peu sa stratégie pour ne jamais sortir ses deux gâchettes en même temps mais ce soir Portland pousse un ouf de soulagement. Les finances sont tout à coup beaucoup plus saines et les Blazers vont pouvoir bosser l’intégration de Jusuf Nurkic plus sereinement lors de la saison à venir.

Source texte : ESPN