Eric Bledsoe “adore Phoenix mais veut gagner” : dans un premier temps, va falloir choisir mon grand

Le 24 juil. 2017 à 18:22 par Alexandre Martin

Eric Bledsoe
Source : NBA League Pass

Hier, pour le deuxième jour de son camp avec gamins à Chandler (Arizona), Eric Bledsoe a pris le temps de se poser et de répondre à quelques questions sur sa vie à Phoenix, les Suns et les rumeurs de transferts qui reviennent régulièrement en évoquant son nom. Mini-LeBron a livré des réponses franches sur sa vision, son équipe. Des réponses qui, en revanche, ne sont pas toujours tout à fait claires quant à ce qu’il attend de l’avenir. 

Car, comme le rapporte Scott Barrow du Arizona Central, quand il a été interrogé sur son envie de rester dans la vallée de la rivière salée, Bledsoe a donné une réponse seulement à moitié rassurante pour tous les fans des Cactus qui ne veulent pas le voir partir :

“J’adore tout sur (cette région). Mais, en même temps, je veux gagner.”

Le fait que Bledsoe soit très bien dan l’Arizona, nous n’en doutons pas un instant. Il y est installé en famille, il vient d’y acheter une maison, il y a ses habitudes et sort d’une saison qui a montré que ses soucis de genoux pourraient enfin être derrière lui pour un moment. Aucune raison de quitter les Suns donc. Sauf que sur le fait de gagner, les Suns ont clairement un projet qui doit leur permettre de redevenir compétitifs mais ça ne sera pas pour tout de suite car la reconstruction est en cours et les bases du futur sont des gars comme Devin Booker ou Josh Jackson notamment, des gars qui ont respectivement 20 ans et 19 ans.

Ce n’est pas que Bledsoe ne colle pas dans le mouvement de jeunisme qui est celui des Cactus actuellement, c’est plutôt qu’il “se sent clairement comme un vieux” au milieu tous ces types qui ne peuvent pas encore aller s’acheter de l’alcool seuls. Pour autant, l’ami Rico est là et il compte bien faire le job comme le prouve sa réponse quand on lui demande son avis sur l’inter-saison des Suns :

“Nous avons récupéré Josh Jackson (rookie), James Jones (dans le front office). Mais dans l’ensemble je ne m’en préoccupe pas. Quelque soit l’équipe qui se pointe sur les terrains d’entraînement, je joue avec tout mon coeur. Je ne contrôle que ce que je peux contrôler : devenir meilleur à chaque fois que je suis sur un parquet.”

Voilà une démonstration de bonne mentalité, pas forcément celle d’un leader mais celle d’un gars qui va se donner à fond pour son équipe et c’est bien ce que Earl Watson attend de son meneur. Même si ce dernier n’hésite pas à exprimer ouvertement la frustration qu’il a ressentie en fin de saison dernière quand le staff ne l’a plus fait jouer sur les 16 derniers matchs alors qu’il envoyait du lourd, très clairement la meilleure saison de sa carrière. Tanking oblige et aucune prise de risque avec un joueur majeur…

“Le Front office a pris une décision et j’ai dû faire avec. Je n’étais pas ok avec ça (cette décision) et je ne sais pas quel basketteur aurait pu l’être. […] Nous ne gagnions pas beaucoup mais je voulais quand même jouer avec mes coéquipiers. […] Cela m’a rendu encore plus compétitif. C’est quelque chose qui est resté gravé dans mon esprit. Je ne veux plus que ça arrive.”

Maintenant, il n’est pas sûr à 100% qu’Eric Bledsoe porte le maillot des Suns à la reprise NBA en octobre prochain. Car depuis que Kyrie Irving a annoncé ses envies de départ, le nom du meneur de Phoenix est revenu dans les rumeurs. Et il y a quelques montages de trades – avec les Suns en troisième équipe – qui l’envoie à Cleveland rejoindre son pote LeBron James.

D’ailleurs, quand on lui demande s’il a été surpris par tous les mouvements de joueurs de cet été, Bledsoe répond tout simplement que c’était “plus fun que les Finales”. Mais surtout que “ce n’est pas fini”…

Source : Arizona Central


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