Stanley Johnson veut fermer des bouches : c’est l’heure de briller, et utiliser son fort potentiel

Le 23 juil. 2017 à 12:23 par Bastien Fontanieu

Stanley Johnson
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Alors qu’il avait réalisé une saison rookie prometteuse, Stanley Johnson a craqué lors de la suivante mais il ne s’avoue pas vaincu. Bien au contraire, il pense que son heure est enfin arrivée.

Que s’est-il passé avec Stanley Johnson ? Voilà probablement la grande question qui s’est posée, parmi tant d’autres, sur les 12 derniers mois dans les rues de Detroit. Alors qu’il apportait une bonne petite hype lors de sa Draft et qu’il avait su la confirmer en réalisant une bonne première campagne professionnelle, le pitbull vivait une deuxième année en NBA bien moins excitante. Soucis hors du terrain, embrouilles avec Stan Van Gundy et surtout chute de confiance allant avec la baisse du temps de jeu, on en venait presque à l’imaginer partir dans un transfert de l’ombre. Comment un garçon aussi prometteur, défensif, beau parleur et intéressant en attaque pouvait soudainement disparaître des plans de SVG ? Une énigme totale, mais qui a mené aujourd’hui à un élan bien plus positif. En effet, toujours en place chez les Pistons et aujourd’hui libéré d’une bonne concurrence à l’aile, Stanley se sent poussé des ailes et il souhaite utiliser l’opportunité donnée pour effacer les mauvais souvenirs de la saison dernière. Reprendre ses plans initiaux, bosser comme un dingue et revenir avec la bonne mentalité, histoire de rassurer son coach et ses fans sur leur choix lors de la Draft 2015. Un enthousiasme partagé récemment auprès du Detroit Free Press.

“Il est évident qu’en regardant ma dernière saison, et en sachant qu’il y aura une opportunité de pouvoir jouer davantage dans un rôle que je souhaite développer, ce sera génial. Je suis excité de voir ce que je peux devenir. Je ne sais pas encore quel rôle j’aurai. Cela pourra être vraiment, vraiment dingue, ou bien médiocre. Je pense juste que je suis le seul vrai ailier dans cette équipe, capable de bosser des deux côtés du terrain. […] C’est l’heure de briller, c’est l’heure de montrer ce que je sais faire.”

De la confiance, même en ayant été tabassé l’an dernier, Johnson n’en manquera pas. Et quand on voit le monde qui l’entoure aujourd’hui au poste d’ailier, on peut comprendre l’excitation du garçon. Reggie Bullock, c’est sympa pour faire des films avec Sandra, mais ce n’est pas la concurrence la plus dingue au monde. Et hormis le sniper, il n’y a pas de véritable poste 3 qui puisse emmerder Stanley au quotidien. Il faut dire que le nettoyage a été assez propre en l’espace de deux semaines : direction Boston pour Marcus Morris, direction Los Angeles pour Kentavious Caldwell-Pope. Deux armes en moins pour prendre du temps de jeu, deux sièges en plus pour poser ses fesses. Sachant que Van Gundy et tout le management des Pistons se mettent aussi dans une direction de renouvellement, avec changement de salle et même d’effectif, il faudra compter sur Stanley pour construire la suite. Maintenant, c’est surtout au niveau comportemental qu’il faudra surveiller de près, car Johnson a tout le talent du monde mais pas forcément la plus grande des patiences. Encaisser les critiques, bosser, fermer sa gueule et enfin devenir l’ailier qu’il est censé être, voilà le menu de la saison pour SJ.

Il est facile de quitter un navire quand on voit un rookie chier sa deuxième saison en NBA. Mais Stanley Johnson refuse de se laisser faire : la place est dispo pour briller, à lui de bien l’utiliser.

Source : Detroit Free Press