La mixtape de De’Aaron Fox en Summer League : même le MVP Lonzo Ball a voulu esquiver le renard

Le 19 juil. 2017 à 21:51 par Tom Crance

Le numéro 5 de la Draft était attendu et il a répondu présent. Sacramento avait la possibilité de récupérer d’autres meneurs comme Ntilikina ou encore Dennis Smith Jr. cependant la direction est amplement satisfaite par son poulain. Pourquoi ? Jugez par vous-même. 

Dans une Draft plus que jamais portée sur les meneurs – Fultz, Ball, Fox, Ntilikina, Dennis Smith Jr. etc – les Kings n’ont pas hésité une seule seconde : De’Aaron Fox est selon eux le meilleur poste 1 de la cuvée. La Ligue d’été nous a permis de juger avec plus de critique le talent et l’implication de l’ex-Wildcat. Pour son premier match, on peut aisément dire que le coquin n’a pas eu froid au yeux. Encore moins dans le calebard : 18 points, 5 interceptions, 4 passes et 3 rebonds malgré la défaite 95-92 contre les Lakers sans Lonzo Ball qui avait senti le traquenard. Doucement mais sûrement, Fox a fait l’étalage de ses qualités : vitesse, rapidité, intercepteur et très fort sur le drive, le gaucher confirme qu’il sera présent dans les grands rendez-vous l’an prochain. Les défenses sont prévenues, quand le rookie remontera la balle plus vite que John Wall ou encore Kyle Anderson, si y’a brèche le touffu s’engouffre. Malgré seulement 21 petites minutes de moyenne, le gaucher termine la compétition avec 11,8 points 3 rebonds et 2,3 passes. Son apport offensif comme défensif a été conséquent et salué par son coach de Summer League, Jason March. Malgré un pourcentage plutôt honnête lors de ses premiers matchs sous la tunique des Kings – 44% – De’Aaron Fox va devoir s’améliorer s’il compte vraiment peser sur le jeu. Comme tout bon jeune qui se respecte, les doses de riz et prot poulet vont devoir être augmentées pour résister à l’impact et au défi physique que représente la NBA.

Petit amuse-bouche sympa de Fox cet été, en attendant le meilleur dès octobre. L’arrivée du vétéran George Hill va lui permettre d’emmagasiner de l’expérience, et personne ne doute que sous la coupe de Dave Joerger le numéro 5 de la Draft ne s’épanouisse pas dans un environnement et un collectif enfin stable. 

Source : Youtube