Retenez bien son nom : R.J. Barrett, canadien et future star NBA met les USA à genoux

Le 14 juil. 2017 à 17:23 par Tom Crance

R.J. Barrett
Source image : YouTube/FIBA

Bien qu’il n’ait que 17 ans et des poussières, l’arrière canadien surclassé pour la Coupe du Monde des moins de 19 ans au Caire a envoyé un message fort à toutes les grandes universités des Etats-Unis. Sur-dominant avec sa sélection, le gamin repart avec la médaille d’or et un titre amplement mérité de MVP du tournoi. 17 ans putain. 

Beaucoup ne connaissaient pas R.J. Barrett avant cet été. Le Canada, sacré champion de la compétition, doit en grande partie sa victoire à un lycéen qui porte encore des bagues. Avec près de 22 points de moyenne sur l’ensemble des matchs qu’il a disputé, le prodige a littéralement dominé ses adversaires, tous âgés entre 18 et 19 ans. En maternelle, quand tu sautais une classe t’avais déjà la hype, dans le cas de Barrett c’est une tout autre histoire. Considéré comme un des plus gros prospects du pays, il étudie entamera l’année prochaine sa dernière année à la Montverde Academy, qui a notamment accueilli de jeunes joueurs prometteurs comme Joel Embiid, Ben Simmons ou encore D’Angelo Russell. Toutes les plus grandes universités le courtisent : Texas, Duke, Indiana, Kentucky, UCLA ou encore le Stade Malherbe de Caen. Pas facile de choisir devant autant de prétendants. Si sa cote était déjà élevée avant la compétition, imaginez vous l’engouement autour du bougre après son fantastique match contre les Etats-Unis en demi-finale de la Coupe du Monde. Ah vous n’êtes pas au courant ? Yves, ramène la suze et deux trois olives, on en a pour un petit bout d’temps. Les U19 américains étaient invaincus depuis six longues années, mais ça c’était avant de croiser la route du Canada et de son puceau de 17 ans. On aimerait mettre la vidéo de la performance du joueur, mais on sait qu’un public assez jeune nous lit avec attention, on va donc éviter les traumatismes.

38 points à 12/24, 13 rebonds, 5 passes et la bise à l’Oncle Sam.

Difficile de rêver mieux à 17 ans. Fils de Rowan Barrett, ancien joueur canadien ayant évolué avec Steve Nash aux Jeux Olympiques en 2000, on peut dire que la descendance est assurée dans la famille. Ses qualités physiques et athlétiques lui ont permis de prendre le dessus sur la sélection américaine, pas en reste niveau bébés buffles. Gaucher dans un style à la Manu Ginobilli ou encore James Harden, Barrett a éliminé ses vis-à-vis grâce à sa faculté de changer de tempo très rapidement. Vif, habile et très adroit (50%) l’arrière a tenu la baraque face à des Américains incapables de stopper le prodigue canadien. La sélection de John Calipari a pour habitude d’étouffer ses adversaires par une intensité et une densité physique au-dessus de la moyenne. Du haut de ses 17 ans, Barrett n’a pas tremblé et a offert la qualification à son équipe pour la finale de la compétition. La suite, une médaille d’or. Le Canada est une terre de basketteurs talentueux : Andrew Wiggins, Tristan Thompson, Jamal Murray, Cory Joseph ou encore Kelly Olynyk représentent leurs pays dans la Grande Ligue, mais aucun d’entre eux – pas même Wiggins – n’avait autant de talent à 17 ans. L’été dernier, Barrett est devenu le plus jeune joueur canadien à être invité pour un training camp avec l’équipe senior. Éligible à la Draft 2019, nul doute que le joueur va attirer les convoitises et faire grimper sa hype jusqu’au D-day au Barclays Center. La Coupe du Monde des moins de 19 ans au Caire est terminée, mais l’histoire de R.J. Barrett n’en est qu’au prologue.

Auteur d’une performance historique alors qu’il n’est encore qu’au lycée, R.J. Barrett a toutes les qualités pour devenir un excellent joueur NBA. On ne sait pas encore si ce dernier sera 1st pick lorsqu’il se présentera à la Draft, mais la seule certitude est que l’équipe qui récupérera le précoce aura mis la main sur un des plus gros talents de sa génération. 38 points, 13 rebonds et 5 passes, en demi-finale de la Coupe du Monde des moins de 19 ans, contre Team USA. A 17 ans. Retenez bien son nom : R.J. Barrett, pour vous servir.

En fait, on avait trop envie de vous montrer les images

Source texte : The Ringer