Les Celtics en sont désormais à 7 joueurs partis de l’effectif 2016-17 : simple détail ou potentielle faille ?

Le 14 juil. 2017 à 10:54 par Bastien Fontanieu

Celtics
Source image : Boston.com

La dernière nouvelle a ponctué un début d’été des plus mouvementés chez les Celtics : Jordan Mickey remercié par le management de Boston, on passe à 7 têtes en moins dans le vestiaire local.

C’est un sujet qui n’a pas lieu d’inquiéter les fans aujourd’hui, mais qui remplira certainement un paquet de conversations tout au long de la saison prochaine. En décidant de se plier en douze pour récupérer Gordon Hayward, Danny Ainge a-t-il “trop” touché au groupe de Brad Stevens ? Bien évidemment, il faut détailler cette question, pour en comprendre toutes les nuances. L’entraîneur de la maison verte n’a pas simplement regardé son boss faire ses emplettes sans donner son avis, il s’agit d’un travail et de décisions en commun-accord. Mais en observant les mouvements récents à l’aéroport de Beantown, on doit forcément poser la question sur la table. Avery Bradley, Kelly Olynyk, Amir Johnson, Jonas Jerebko, Tyler Zeller, Jordan Mickey et James Young. Au premier coup d’oeil, on est bien obligés de lâcher un sourire : seuls 4 des 7 joueurs mentionnés étaient véritablement membres de la rotation de Stevens et responsables du beau parcours des Celtics. Et ce n’est pas pour manquer de respect au trio Mickey-Pluto-Dingo, simplement on peut se demander si autant de mouvements ne vont pas se ressentir au moment d’aborder les choses sérieuses vers la moitié du printemps.

Le dernier exemple en date auquel on peut s’attacher est évidemment celui des Warriors de l’an passé. Attention encore une fois, les comparaisons ne sont pas conseillées. Mais le ressenti, lui, était déjà là. Avec 7 joueurs échangés afin de récupérer Durant, Golden State faisait table rase “pour un joueur” (Bogut, Barnes, Ezeli, Barbosa, Speights, Varejao, Rush). Ce qui donnait confiance aux Dubs ? C’était notamment le fait que KD est un joueur all-time, capable de s’adapter dans toute circonstance. Mettre Hayward dans la même catégorie serait un poil blasphématoire. Maintenant, est-ce que cela doit garantir quoi que ce soit du côté de Boston ? Non. Mais les premières craintes déjà observées peuvent être analysées en ce début d’été, avant une saison qui proposera un paquet de changements. Brad Stevens est la raison principale du développement de ces jeunes, sa simple présence doit donc rassurer la Celtics Nation. On pourrait filer quatre lampadaires et un feutre Velleda à l’entraîneur qu’il ferait 9ème à l’Est, c’est un fait. Il faudra simplement voir à quelle vitesse l’alchimie prendra avec les nouveaux membres de l’effectif, Boston ayant – pour le moment – Aron Baynes, Gordon Hayward, Jayson Tatum, Marcus Morris et Ante Zizic à incorporer. L’acquisition d’Horford est notamment appréciable en ce sens, car le vétéran est plutôt du genre à exceller dans l’intégration des nouveaux.

De nombreuses têtes quittent Boston ces derniers temps, certaines vraiment importantes dans la réussite des Celtics et d’autres nettement moins. Quand une franchise est bien sur ses fondations, elle peut intégrer des nouveaux sans problèmes : Brad Stevens et Danny Ainge vont devoir le prouver prochainement.


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