Le Baccalauréat 2017 version TrashTalk : les résultats de chaque franchise

Le 11 juil. 2017 à 11:15 par Clément Hénot

Bac
Source : TrashTalk

Les résultats du baccalauréat sont enfin tombés pour les élèves de Terminale, qui auront bien sûr réussi à concilier les épreuves avec les Finales NBA, autrement, on verra ça avec votre lycée pour statuer sur votre cas. Si certains vont pouvoir kiffer un peu de vacances avant les études supérieures (qui sont aussi des vacances n’est-ce pas ?), d’autres vont pouvoir s’offrir un peu de rab aux rattrapages voire même un an, comme Jared Dudley à la cantine. Nous aussi, on a corrigé nos copies avec plus ou moins de rouge, voici les appréciations.

Note : les mentions tiennent compte des résultats finaux, mais également des attentes placées en chaque franchise en début de saison. Ainsi, une équipe avec des résultats corrects mais qu’on n’attendait pas en début de saison peut avoir une meilleure mention qu’une équipe avec des résultats un peu meilleurs, mais qui était beaucoup plus attendue.

Mention Très Bien

Golden State Warriors : bon bah forcément, le major de promo a roulé sur l’année scolaire. Forcément, quand tes 2 parents sont profs des écoles t’es un peu obligé d’assumer derrière, surtout quand ton grand frère vient t’aider pour tes devoirs. Insolent de réussite aux épreuves, il se permettait parfois même de sortir avant le buzzer final. Une mention aussi méritée que logique au final.

Cleveland Cavaliers : non, il ne finit pas premier de sa classe, mais il dégage tout de même une impression de facilité aussi certaine que la remontée de son implantation capillaire. La dernière épreuve aura été la plus dure à négocier, l’élève avait probablement déjà la tête aux vacances, ce qui est paradoxal quand on sait le bordel qui règne actuellement dans sa famille et le manque de règles strictes qui y règne.

Mention Bien

San Antonio Spurs : sans cette bagarre avec l’élève Georgien venu faire un échange scolaire, l’élève que certains pensent sourd-muet aurait pu aller titiller la mention très bien. Toutefois, multiplier les allers-retours à l’infirmerie à un moment de l’année aussi crucial est rarement une bonne idée. La retraite du prof principal n’a que peu freiné ses ardeurs, il va juste falloir dire plus de deux mots dans l’année à la fac.

Boston Celtics : l’élève dont tout le monde se fout parce qu’il est petit a mouché pas mal de monde cette année. Toujours choisi en dernier en sport comme ailleurs, il a fait preuve d’une robustesse mentale incroyable, d’autant plus avec ses problèmes familiaux. Une fois les résultats tombés, il aura bien le droit d’aller se boire quelques bières avec ses potes roux pour fêter ça.

Washington Wizards : l’archétype de l’élève qui se la coule douce et qui met le paquet une fois que ses parents lui ont mis un coup de pression. Un très mauvais départ, puis une remontée en flèche au fil du temps, quand il a compris que les Admissions Post Bac n’allaient pas se faire toutes seules. Si son comportement est encore souvent très turbulent, ses résultats scolaires sont excellents. Beaucoup d’avertissements conduite, mais ça, il s’en cogne.

Utah Jazz : déjà membre d’une secte mormone, cet élève tout grand et tout fin a bien montré que, même en ayant des coutumes bizarres et une dégaine de Ficello, il était possible de s’en sortir admirablement bien au niveau des cours. Toujours présent lorsqu’il s’agissait de protéger sa copie des tricheurs invétérés, le grand dadais a parfaitement négocié ses épreuves et va pouvoir profiter de l’été pour changer de style, ou plutôt d’en avoir un en fait.

Miami Heat : là, c’est la fille de la classe très stylée mais dont les résultats laissaient à désirer en première partie d’année scolaire. Du coup, une fois que tous les charognards de la classe (on vous voit) ont décidé de l’aider à réviser pour se donner une chance avec, elle a commencé à faire grimper ses résultats. L’histoire ne dit malheureusement pas si l’ensemble de ces types ont ensuite fini dans la friendzone.

Mention Assez Bien

Houston Rockets : le seul de la classe à avoir plus de barbe que de cheveux a livré une année extraordinaire au niveau de ses notes et de son implication dans chaque matière. N’ayant pas le temps de niaiser, cet élève quittait parfois les épreuves de 2 heures au bout de 45 minutes, tradition oblige. Malheureusement, sur l’ultime épreuve à gros coefficient, il s’est un peu viandé, ce qui lui coûte la mention bien.

Oklahoma City Thunder : abandonné par son meilleur pote et binôme de travail attitré avant le début de l’année, il a dû se surpasser pour travailler seul et garder la tête hors de l’eau. Des superbes notes aux devoirs individuels mais un peu plus dans le rang en ce qui concerne les travaux de groupes. Au moins, il aura ébloui tout le monde avec ses tenues extravagantes tout au long de l’année.

Memphis Grizzlies : l’élève qui se met toujours au premier rang, qui a soif d’apprendre et qui va toujours faire de bons résultats a pourtant ce don de passer inaperçu partout où il se rend. Le genre de gars dont le prof principal va dire en janvier « bah t’es dans cette classe là toi ? ». Pas excellent mais pas infecte non plus, il a son bac sans trop trembler et son premier vœu sur APB. Là-bas non plus, il n’embêtera personne, sauf quand il fera chauffer sa paëlla à midi.

Milwaukee Bucks : lui, il a pris option Latin pour le Bac, mais tu comprends facilement pourquoi. De bons résultats et une bonne régularité. Avec une santé moins récalcitrante il aurait pu taper la mention supérieure, mais quand tu manques de te faire une scoliose ou un lumbago à chaque fois que tu dois te baisser pour passer la porte, c’est relou.

Toronto Raptors : compliqué pour un élève qui habite de l’autre côté de la frontière et qui doit se taper un trajet pas possible pour venir en cours de rester concentré en dormant 3 heures par nuit. Bon au cours de l’année scolaire, plus en galère au niveau des épreuves, le mental lâche probablement en toute fin d’année, un goût d’inachevé au vu de ses résultats scolaires.

Mention Passable

Portland Trail Blazers : il accroche son bac in extremis mais c’était moins une ! Elève qui se plait à geindre et à se croire persécuté par le corps enseignant tout au long de l’année, il aurait dû consacrer plus d’énergie à travailler, surtout après avoir gaspillé son argent de poche de la sorte. Au final, le bac c’est démonétisé hein, bravo quand même, mais arrête de pleurnicher mon garçon.

Atlanta Hawks : voici le tour de l’élève dit « linéaire » celui sans aucun dérapage mais sans aucun coup d’éclat non plus. Insipide au possible, il n’est jamais en retard, jamais absent, ne bavarde jamais, mais n’écoute jamais réellement et n’a jamais de notes inférieures à 8 ou supérieures à 13. En bref, même ses profs en ont marre, ils lui ont quand même donné son bac histoire de, même s’ils ne le connaissent toujours pas.

Indiana Pacers : l’irrégularité personnifiée le type. Tantôt plein d’envie et enclin à réussir, tantôt nonchalant et se reposant sur ses lauriers. Son baccalauréat est pourtant l’exact opposé de son année scolaire, correct en tout, excellent en rien. En gros, sans plus quoi. En somme, c’est la fameuse mention « prends ton diplôme et barre toi vite fait », il en faut toujours au moins un dans chaque classe.

Los Angeles Clippers : a force de toujours faire l’idiot à se planquer au dernier rang, fabriquer des sarbacanes en effaceurs et faire des batailles de trousses, on a que ce qu’on mérite. Elève plein de facilités, il n’en fout pas une et il va ensuite s’étonner de ne rien connaître au moment des épreuves « si j’avais su j’aurais bossé » oui mais c’est un peu tard pour refaire toutes tes annales maintenant.

Denver Nuggets : lui c’est le jeune élève qui semble plus doué que la moyenne, mais son problème réside dans son faciès de tueur à gages qui fait flipper tout le monde, surtout les professeurs qui manquent d’assurance. Heureusement qu’il obtient son bac sans avoir à aller au rattrapage grâce à sa créativité, car déjà qu’au contrôle d’identité, personne n’était serein mais alors en cas d’oral il aurait fallu sortir les barricades. Bravo en tout cas (à dire avec la voix qui tremblote)

Rattrapages

Philadelphia Sixers : toujours en galère depuis 3-4 ans au niveau de ses résultats, il a enfin montré des progrès, ce n’est pas encore ça mais il faut le signaler. Jamais le dernier pour faire marrer la classe, on peut dire qu’il aura encore l’occasion de faire le pitre l’an prochain, que ce soit en classe où sur Twitter lorsqu’il décroche du cours de maths un peu ennuyeux. Attention toutefois à ceux qui annoncent un peu vite qu’il va avoir la mention.

Minnesota Timberwolves : cette élève était entourée d’une immense hype toute l’année, jeune, plutôt belle et un peu sortie de nulle part. Elle était « sous-estimée » au collège, puis la puberté est passée par là. Depuis, elle est plutôt surcôtée, en attestent ses résultats décevants qui la conduisent à l’oral. Alors certes la puberté a corrigé certaines choses, mais pas tout, et ça, même le maquillage outrancier ne peut pas le camoufler.

Detroit Pistons : d’accord, c’est le seul élève de la classe à avoir le permis de conduire, mais sérieux, à quoi bon avoir ce papier rose si tu multiplies les carambolages et les sorties de route en cours d’année ? Un comportement grognon, boudeur et capricieux qui aura eu raison d’une grande partie de ses chances d’obtenir le graal. Il faudra tout donner, sans chouiner cette fois ci.

New Orleans Pelicans : tant de talent gâché chez cet individu au monosourcil au moins aussi disgracieux que la capacité d’enseignement de son professeur principal. Il peut potentiellement avoir une mention en claquant des doigts, mais quand il pose une question, même son prof ne sait pas y répondre correctement. Il va falloir faire une descente à l’éducation nationale, c’est plus possible.

Redoublement

Los Angeles Lakers : il y’avait de l’envie chez cet élève et des efforts ont été fournis dans le travail et l’attitude (fini de balancer ses camarades au prof principal), mais dans l’ensemble, les résultats sont beaucoup trop justes, même pour espérer avoir le bac dès cette année. Il devrait pouvoir réussir l’an prochain, mais il faudra surtout faire gaffe à son daron qui devient de plus en plus relou au fil du temps.

Dallas Mavericks : d’excellentes notes en Allemand LV1 (oui, les individus choisissant cette option existent encore), mais que de déceptions pour les autres matières. Pourtant, le potentiel était au rendez-vous et les investissements étaient conséquents en termes de bouquins de révisions… En plus, on se retrouve confrontés à un problème de taille, Erasmus n’existe pas au lycée…

Charlotte Hornets : on savait que ça allait être compliqué pour lui, et malheureusement ça n’a pas loupé. Hormis quelques coups d’éclats sur certains travaux, où il surpassait tout le monde, l’ensemble est resté relativement médiocre. Dommage pour un type avec autant d’argent poche et dont le daron est unanimement respecté de tous à l’éducation nationale. On peut dire que ça la fout mal

Orlando Magic : là, on a un gars qui s’est toujours fait arnaquer par les plus grands aux Pogs ou aux cartes Pokémon à l’école, mais qui n’a jamais appris de ses erreurs. Faisant tout à l’envers, capable de réviser de l’anglais la veille d’un contrôle d’histoire-géo où de se pointer en crampons alors que c’est natation en EPS. Il est idiot mais il faut laisser la chance à tous, une réorientation est proposée pour ce bougre.

Chicago Bulls : encore un élève médiocre qui doit passer quelques années après son grand frère qui était un bosseur acharné et qui enchaînait les notes supérieures à 16, forcément le choc est énorme et du coup l’héritage familial est quelque peu bouleversé. Avec des professeurs sans aucune poigne, les résultats ont malheureusement suivi pour cet élève.

New York Knicks : cet élève s’était vu trop beau trop vite, annonçant à tout va qu’il allait obtenir une mention en se curant le nez : bah non. C’est loupé sur toute la ligne, n’utilisant pas bien ses connaissances pour les épreuves et ne montrant aucune envie de s’améliorer malgré l’adoration de son professeur pour Thalès et Pythagore, l’élève est devenu à l’image du maître : aigri et soucieux de vite tourner la page, encore une fois.

Brooklyn Nets : alors lui, son parcours est tout bonnement exceptionnel. Cet élève autrefois très riche et très bling-bling est aujourd’hui dépourvu de toute capacité intellectuelle, il est dernier de la classe et de très loin. Mais ce n’est pas tout, il s’est même vu refuser l’accès aux divers cours de soutien pour pouvoir progresser. Du coup, on va rester au lycée pour cette année, et probablement pour la suivante aussi hein ?

Sacramento Kings : le type avait de quoi accrocher une mention en claquant des doigts de pieds, sauf que voilà, en pleine année scolaire, le corps enseignant a décidé d’un coup d’un seul de procéder à son renvoi définitif de la classe et ce sans aucune raison apparente. Forcément, l’esprit n’est plus trop au bac après ça, une fois l’épreuve à fort coefficient chiée comme il se doit, il s’est occupé de défoncer les matières « secondaires ». Allez, à l’année prochaine, ou pas…

Phoenix Suns : à force de bouffer du cactus et de squatter dans le dessert au lieu de travailler, il finissait les cours asséché et se pointait aux épreuves avec d’immenses auréoles sur son polo. Bon ça, il n’y peut rien quand il fait chaud, mais dans ce cas mets-y un peu du tien et pointe toi avec une bouteille d’eau pour survivre quoi. Là ça commence à se voir que tu veux redoubler mon garçon.

Qu’on se le dise, cette classe est quand même un sacré rassemblement de tarés et il tardait à pas mal de monde d’en voir les résultats. Quoi qu’il en soit, l’alcool coulera à flots ce soir, que ce soit pour fêter ça ou bien pour oublier la défaite. D’autres vont devoir continuer de taffer dur et les derniers restants s’en cogneront totalement. Allez, profitez bien ou bossez bien, pendant ce temps là, nous on va militer pour une « mention Gérard » accessible à ceux qui ont plus de 20 de moyenne.