James Harden explose les records : prolongation jusqu’en 2023, et 228 millions de dollars en poche !

Le 09 juil. 2017 à 02:32 par Bastien Fontanieu

James Harden Rockets
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L’information est tombée dans la journée de samedi et a fait le buzz sur la planète basket : James Harden aime Houston, Houston adore son barbu, la prolongation tout juste signée pique sacrément le… cul.

228. Deux, cent, vingt, huit. Le tout, en millions de dollars. Voilà le montant que le gaucher des Rockets touchera jusqu’en 2023, comme Adrian Wojnarowski de chez ESPN l’a confirmé hier soir. Une somme incroyable, qui explose tous les records de prolongation jusqu’ici, et verrouillera le phénomène dans la cité texane pendant ce temps défini. La question que de nombreux fans se sont posés, évidemment, c’est la suivante : what the fuck ? Mais la façon dont nous l’avons traduite, forcément, c’est la suivante : comment expliquer un tel merdier ? L’an passé, Harden avait déjà paraphé une prolongation de 4 ans et 118 millions de dollars, une qui le menait jusqu’au bout de la saison 2019-20. Sauf que l’encre déposée sur la paperasse, c’était avant la moindre minute jouée sous les ordres de Mike D’Antoni, avant cette folle saison de résurrection à Houston, et avant cette campagne individuelle monstre offerte par le numéro 13. Une qui permettait notamment d’attirer Chris Paul, désormais bras-droit du gaucher pour la saison à venir, et que le management des Rockets a tenu à récompenser. C’est ainsi que Daryl Morey (GM) et Leslie Alexander (proprio) se sont regardés et ont hoché de la tête, en comprenant l’importance de James Harden dans leur franchise. Il fallait absolument le menotter à Houston, quitte à aligner une prolongation record.

Et record, il y a bien eu. Tout en conservant la base de la dernière prolongation signée l’été dernier (28,3 millions la saison prochaine, 30,4 dans un an), les Rockets ont ajouté quatre années à 169,2 millions de dollars. On va la faire simple, pour les rois et les reines du calcul mental, si vous ajoutez 169,2 à 30,4 et que vous ponctuez le tout par un petit 28,3 en bonus, vous tombez bien sur 228 millions de dollars gagnés entre aujourd’hui et 2023, dans la popoche du barbu. La façon dont les années seront détaillées ? Accrochez-vous, car ça pourrait vite faire mal au crâne…

  • 2017-18 : 28,3 millions
  • 2018-19 : 30,4 millions
  • 2019-20 : 37,8 millions
  • 2020-21 : 40,8 millions
  • 2021-22 : 43,8 millions
  • 2022-23 : 46,8 millions

De quoi se garantir un avenir main gauche à Houston, des années folles sous le duo Harden – D’Antoni, et potentiellement annoncer la couleur à un certain Chris Paul. Récupéré cet été, le meneur s’est évidemment réjoui sur son compte Twitter de voir son nouveau coéquipier toucher le jackpot, lui qui viendra aussi toquer à la porte de Daryl Morey dans un an. Ce qui est sûr, c’est qu’avec un tel contrat ce bon Harden aura plutôt intérêt à ne pas nous refaire un Game 6 uvée 2017 face aux Spurs. Mais en même temps, quand on voit les minutes jouées par James depuis son arrivée aux Rockets, son impact, sa progression, sa capacité d’adaptation, son importance et son niveau de jeu, difficile de crier au scandale devant un tel signe de générosité et de confiance. Certes, les chiffres sont hallucinants, mais ils nous préparent aussi à une NBA où petit à petit, être payé 30 millions l’année deviendra… la base chez une star.

James Harden peut donc faire la teuf avec ses proches, eux qui verront leur petite star toucher un quart de milliard de dollars, rien qu’avec les Rockets. Si on ajoute son deal avec Adidas, alors là…

Source : ESPN