John Wall va toucher le gros lot : 168 millions sur 4 ans, à signer quand les Wizards auront fait le taf

Le 01 juil. 2017 à 03:31 par Bastien Fontanieu

Wizards John Wall
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Comme Tim Bontemps du Washington Post l’a souligné ce vendredi, les Wizards sont prêts à offrir le pactole à John Wall. Cependant, le All-Star souhaite garder la même attitude tout au long du marché.

Il peut dévaliser la banque, le Jean Mur. Mais il peut aussi tester son management, et voir ce qu’il va faire sur cet important mois de juillet. Et apparemment, c’est plutôt pour la deuxième option que le meneur veut opter, lui qui vient de recevoir une offre bien grasse de la part de sa franchise. Près de 168 millions de dollars pour 4 années supplémentaires, voilà ce qui se passe quand on peut bénéficier de la Designated Player Exception. Cette nouveauté, qui a été insérée dans le dernier CBA, permet aux joueurs ayant participé à une All-NBA Team et ayant gardé leur base dans la même franchise de pouvoir toucher un petit jackpot bien conséquent. Et vue la saison exceptionnelle proposée par le produit formé à Kentucky, le management de la Maison-Blanche n’a pas hésité une seconde avant de déposer la valise de billets sur la table. Sauf que comme mentionné plus haut, Wall ne veut pas simplement penser à sa pomme et s’acheter une île déserte. Ce qu’il veut, c’est gagner, et sur plusieurs années. Ce qui demande des efforts de la part de ses supérieurs, eux qui vont devoir prendre de grandes décisions.

La première ? Elle est simple. Les Wizards sont une des rares équipes à n’avoir encore jamais tapé dans la luxury tax, dans toute leur histoire. C’est cette foutue taxe qui effraie Ted Leonsis le propriétaire, comme les anciens avant lui, et qui maintient la franchise de Washington dans ce rang des équipes “chouettes mais sans plus”. Car s’il y a bien une leçon que la NBA apprend à ses investisseurs chaque saison, c’est le fait qu’un titre ne peut être remporté sans prendre de risques financiers. Une bague, ça demande des ronds, les Cavs et Warriors seront les premiers à le confirmer. Et après avoir géré le cas Bradley Beal, il va falloir se montrer généreux et culotté cet été. Telle est l’attitude qui est attendue de la part de John Wall, en voyant notamment Otto Porter recevoir un potentiel contrat max de la part d’équipes comme les Nets. Les Wizards doivent-ils matcher pour le conserver ? C’est sûr. Mais sera-ce suffisant pour permettre à la franchise de regarder les Cavs dans les yeux ? C’est sûr que non. Jean Mur est donc serein concernant son approche : laisser la paperasse traîner en remerciant son management pour la confiance montrée, puis attendre de voir comment ses supérieurs agissent sur le market afin de prendre la meilleure décision fin-juillet.

L’enthousiasme d’aujourd’hui n’est pas forcément l’assurance de demain. John Wall a raison de prendre son temps, il n’arrivera pas à gagner tout seul. La balle est donc dans le camp des Wizards, à eux de faire le taf.

Source : Washington Post


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