Free agency – Top 10 des ailiers disponibles : objectif stabilité pour les gars aux longs bras

Le 29 juin 2017 à 15:42 par Tom Crance

kevin durant

Après le Top 10 des meneurs et le Top 10 des arrières, place au Top 10 des ailiers libres à l’été 2017. Certains gros poissons devraient trouver pêcheurs, bien que la tendance devrait se porter sur des prolongations. 

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1) Kevin Durant
Agent libre / Golden State Warriors / Option cupcake couronné
25, 1 points, 8,3 rebonds, 4,8 passes

Easy Money Sniper vient de fermer quelques bouches. Désormais champion NBA et excellent durant les Finales, Durant n’a pas bronché dans ce qui s’apparentait comme le moment le plus important de sa carrière. Inutile de préciser que l’ailier risque de rempiler sévère du côté des Dubs avec l’intention de gagner tous les ans, si possible. Il devrait signer un contrat 1+1 après avoir logiquement décliné sa player option, pour ainsi signer sur une base généreuse. La concurrence est avertie, les Warriors entendent lancer une hégémonie.

2) Gordon Hayward
Agent libre / Utah Jazz / Option blanc sous-estimé
21,9 points, 5,4 passes

Rien d’étonnant à ce que Gordon Hayward attire autant l’attention. L’ailier du Jazz a fait d’une pierre deux coups en faisant à la fois grimper sa côte de popularité et son sex appeal. Le beau gosse est clairement entré dans son prime avec comme juste récompense une première nomination au match des étoiles cette année et une très belle campagne de Playoffs logiquement stoppée face aux Warriors. Les prétendants les plus chauds sont indéniablement Miami – qui rêve de renouer avec le succès – et les Celtics – véritables favoris dans la course à la signature. Danny Ainge, il est temps de sortir du placard, mais attention à Pat Riley dans le rétroviseur.

3) Danilo Gallinari
Agent libre / Denver Nuggets / Option chef étoilé italien un peu usé
18,2 points, 5,2 passes

Danilo Gallinari n’est pas une tête de gondole de la free agency, cependant la calzone du Colorado garde une certaine côte en NBA. Ses qualités offensives lui permettront de trouver une équipe qui joue la post-season quasiment à coup sûr, mais personne n’a oublié que le joueur traîne depuis plusieurs années des problèmes aux genoux assez récurrents. Le joueur n’a pas caché son envie de potentiellement re-signer à Denver, mais on connaît les déclarations du printemps. Comme beaucoup d’autres joueurs, son avenir ne dépend pas vraiment de lui, mais bien des conjonctures du marché. Allô Kevin Love ? C’est quoi le bail ?

4) Otto Porter
Agent libre / Washington Wizards / Option descendance Wilt Chamberlain à ses heures perdues
13,4 points, 6,4 rebonds

Une des bonnes surprises de la saison. L’ailier des Wizards connait une progression remarquable depuis sa draft en 2013. A seulement 24 ans, il représente aux côtés de John Wall et Bradley Beal le noyau dur sur lequel la franchise souhaite s’appuyer et construire. Joueur multi dimensionnel, il a su allier qualités physiques et adresse du parking – 43% – ce qui devrait justifier un contrat à hauteur de 20 patates la saison. Oui chez les Wizards, si on cumule les salaires de Beal, bientôt Wall et Porter, on peut presque s’acheter la nouvelle robe de Kim Kardashian. Otto Porter est un joueur d’avenir, il mérite donc un salaire à la hauteur de sa future progression. Attention aux offres dingues, Washington devra s’aligner et donc laisser quelqu’un partir. Chauve, normalement.

5) Andre Iguodala
Agent libre / Golden State Warriors / Option 4 roues motrices
7,6 points, 4 rebonds, 3,4 passes

Dédé est l’archétype du joueur qu’on ne peut étudier et évaluer d’après sa ligne statistique. Coéquipier modèle, il est l’un des seuls joueurs de la Ligue avec Kawhi Leonard  à pouvoir vraiment défendre sur King James. Considéré à juste titre comme un des maillons essentiels du dispositif de Steve Kerr, Iggy est courtisé par de nombreuses franchises qui voient en lui un gage d’engagement et d’expérience. Minnesota, San Antonio et Philadelphie sont sur le coup comme un paquet d’autres équipes, cependant l’ailier a de grandes chances de rester dans la baie. Une prolongation d’environ 12 millions alimente les rumeurs. Un peu comme quand toi t’attends que celle que tu kiffes soit célibataire. Patience.

6) Rudy Gay
Agent libre / Kings de Sacramento / Option paniers à toutes les sauces
18,7 points, 6,3 rebonds

Comment ne pas être déçu de la blessure contracté par Rudy en cours de saison, lui qui réalisait certainement un des meilleurs exercices de sa carrière ?Aujourd’hui free agent, “Not This Guy” a logiquement décliné sa player option pour pouvoir se barrer au plus vite de Sacramento. Pas fou le bougre. Plus mature que par le passé, son profil fait de lui un joueur intéressant et il est certain que plusieurs franchises seront prêtes à miser sur ses qualités offensives et sur son attitude de clutch player. 

7) Bojan Bogdanović
Agent libre / Washington Wizards / Option ficelle
13,7 points, 3,4 passes

Arrivé en provenance de Brooklyn durant la saison, le Serbe n’a pas attendu midi à quatorze heures pour faire mouche. Son empreinte sur le banc des Wizards a été conséquente et il a su débloquer certains matchs avec des pointes à 28 et 29 puntos. Véritable dynamiteur en tant que sixième homme, Bojan sait que le front office de la Maison Blanche aura tout intérêt à s’aligner sur les offres de prétendants désireux de pouvoir shooter depuis Neptune. Malgré des Playoffs décevants, il reste un joueur référencé qui apporte énormément à un banc souvent décrié. 

8) James Johnson
Agent libre / Miami Heat / Option contract man 
12,8 points, 4,9 rebonds, 3,8 passes

Si vous cherchez à doubler vos moyennes statistiques tout en devenant un joueur essentiel au sein d’un roster, n’hésitez pas à appeler Mark Bartelstein, l’agent de Johnson. Avec une progression à saluer et un salaire correct – 4 millions l’année – l’ailier/ailier fort floridien vient probablement de gagner un joli petit contrat entre 10 et 12 millions la saison. Tout comme pour Dion Waiters, Erik Spoelstra a son mot à dire dans le développement et la progression de ses poulains. Le double champion n’est pas nominé aux Coach of the Year pour rien. Miami adore JJ, JJ adore Miami, qu’on signe la paperasse afin que le meilleur James de l’histoire du Heat reste. Woops.

9) Joe Ingles
Agent libre / Utah Jazz / Option dépanne
7,1 points, 3,2 rebonds

Ce bon vieux Joe n’est pas le meilleur joueur de ton équipe et il ne le sera jamais. Ce bon vieux Joe n’est pas le leader vocal de ton équipe et il ne le sera jamais. Ce bon vieux Joe n’est pas le moteur de ton équipe et il ne le sera jamais. Cependant, ce bon vieux Joe s’affirme surement comme un des joueurs les plus professionnels de ton équipe. Véritable role player, l’Australien démontre soir après soir que le plus important, c’est l’équipe. Dévoué à la tâche collective, il se cogne le sale boulot et permet aux stars de se reposer et de briller. Une vraie mentalité qui on l’espère, va lui permettre de prolonger du côté de Salt Lake City pour le plus grand bonheur de nos frenchies.

10) Tony Snell
Agent libre / Milwaukee Bucks / Option c’est pas les stats qui comptent
8,5 points, 3,1 rebonds

Des progrès au scoring et à l’adresse qui font que le défenseur a passé un petit cap l’an passé sous la coupe de Jason Kidd. S’il parvient à s’améliorer en régularité et en attaque, le petit Tony peut s’avérer être un joueur relativement important au sein de l’effectif. John Hammond, le GM des Bucks, avait annoncé dans les médias il y a quelques semaines qu’il désirait re-signer son joueur car il faisait partie intégrante du projet. Aujourd’hui à Orlando, Hammond est peut-être parti mais le nouveau management pense de la même façon. Roulez jeunesse.

Le phénomène Gordon Hayward est bien évidemment le gros dossier de ce Top 10. Dans toutes les rumeurs de trade,un seul homme sait mieux que quiconque pour quelle tunique le meilleur babtou de la NBA va jouer l’année prochaine. Ce n’est pas Dieu non, mais bien Danny Ainge.