Eric Gordon nommé Sixième Homme de l’Année 2016-17 : une magnifique résurrection

Le 27 juin 2017 à 03:56 par Bastien Fontanieu

Eric Gordon
Source image : TNT

Opposé à Lou Williams et Andre Iguodala, Eric Gordon a pu finir la soirée tranquille puisqu’il est reparti avec le trophée de Sixième Homme de l’Année : une belle récompense, pour un beau retour.

On le voyait mourir du côté de New Orleans, avec des blessures à répétition et un coach qui refusait de le responsabiliser. On l’a ensuite vu signer à Houston, croisant les doigts pour que la magie de Mike D’Antoni fasse son effet sur ce super joueur. Après un été passé au calme et un rôle bien défini auprès de son coach, Rico a attaqué la saison NBA avec le couteau entre les dents et une toute nouvelle attitude. Plus la moindre hésitation dans ses décision, YOLO total, allons-y pour faire brûler les ficelles de la Ligue. Et c’est peu dire s’il l’a fait, le Gordon, retrouvant des moyennes excitantes et représentant une des belles raisons qui expliquent le retour de Houston au très haut-niveau. Gêné par la suite à cause d’un Lou Williams arrivé dans ses pattes, Eric Gordon a finalement su s’adapter en continuant à produire sur les ailes, sans chercher d’excuses. Une belle campagne qu’il a notamment assaisonnée avec un titre au concours de trois-points, et qui avait lieu où d’ailleurs ? New Orleans, bingo.

  • Points : 16,2
  • Rebonds : 2,7
  • Passes : 2,5
  • Temps de jeu : 31 minutes par match

On tient évidemment à féliciter Lou, Iggy, mais aussi Marcus Smart, Enes Kanter, James Johnson et tous les autres joueurs en sortie de banc, qui ont contribué au succès de leur équipe cette saison. La palme revient à Eric Gordon mais il faudra bien trouver le prochain grand remplaçant qui fera la différence en NBA, une fois le recrutement estival passé et les barbecues digérés. Pour conclure, chapeau aux Rockets qui ont su refaire de leur arrière un joueur dangereux et apprécié, lui qui avait bien démarré sa carrière mais avait ensuite connu bien trop de pépins physiques pour pouvoir tenir et montrer tout son talent. Sous contrat et en confiance, Gordon pourrait peut-être enfin réaliser la carrière qui lui était destinée, en se posant sur le long-terme à Houston. C’est tout ce qu’on lui souhaite.

L’histoire d’Eric Gordon aurait été toujours belle sans ce trophée, mais elle l’est encore plus en le voyant repartir les mains pleines : à confirmer, avec une nouvelle belle saison chez les Rockets.


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