Kentavious Caldwell-Pope suspendu 2 matchs pour avoir conduit bourré : jouer à Détroit, ça donne soif

Le 24 juin 2017 à 07:48 par Bastien Fontanieu

Kentavious Caldwell-Pope Detroit Pistons
Source image : YouTube

La meilleure façon d’aborder une négociation contractuelle ? Se ramener bourré à la réunion avec le management : Kentavious Caldwell-Pope démarre bien son été, il a pris 2 matchs de suspension.

On attendait qu’un copain lance officiellement la saison des DUI, comme on dit chez l’Oncle Sam. DUI ? Mais si, Driving Under Influence, conduite sous l’influence d’une substance déconseillée, et on ne va pas vous faire de dessin. Jouant chez les Pistons depuis son arrivée en NBA et montrant des progrès louables au fil des mois, Kentavious nous laissait croire que l’été 2017 serait celui du sérieux et du jackpot mais pour le moment il s’agit plutôt de la cervoise et du jackda. Arrêté du côté d’Auburn Hills, probablement nostalgique du déménagement des Pistons puisqu’ils quittent le Palace, Pope roulait à 75 km/h dans une zone à 40 donc le type s’est un peu cru tout seul en plein Châteauroux. Il était un peu moins de 3h du matin quand il a été forcé de côté pour souffler dans le ballon, et autant vous dire qu’il ne s’agissait pas d’une balle orange. En soit, rien de grave puisque chaque mois de juin, de juillet et d’août propose son lot de joueurs arrêtés pour conduite en état d’ivresse, mais il est clair que KCP n’a pas choisi le meilleur timing pour jouer à Fast & Binouze.

Pourquoi ça ? Tout simplement car Kentavious Caldwell-Pope va devoir négocier une fat négociation contractuelle cet été, lui qui est agent-libre restreint donc sous la main des Pistons. En effet, après un début de carrière intéressant dans ce registre de défenseur agressif sur l’homme, bon athlète et capable d’enfiler les filoches à distance, Pope sait qu’il va recevoir des offres venant de toute part et il pourra signer où bon lui semble. Maintenant, en étant restreint contractuellement parlant, le joueur sait que la moindre décision finale reviendra à Stan Van Gundy. Car qui dit restreint dit possibilité de s’aligner sur n’importe quelle offre, et Detroit prendrait vraiment cher en laissant un joueur aussi talentueux partir. Ce qu’il reste à voir, c’est donc la gueule du marché, des contrats qui seront proposés et les réactions de SVG. Si le boss du Michigan combine frustration de devoir payer KCP une fortune avec cette dernière connerie au volant, on pourrait bien voir Kentavious sur le départ et nombreuses sont les franchises qui vendraient leur mère pour l’avoir. Un dossier à surveiller donc, de très près.

Allez, un Advil et de l’eau pour Kentavious Caldwell-Pope, un peu de calme ce weekend et on se retrouve début juillet pour une vraie grosse teuf arrosée, celle qui suivra un monstre de contrat.

Source : NBA.com


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