Frank Ntilikina est serein : Knicks ou Mavs, le meneur veut apprécier la Draft et cartonner ensuite

Le 21 juin 2017 à 07:35 par Bastien Fontanieu

Frank Ntilikina
Source image : YouTube - FRTV

Alors que Chad Ford de chez ESPN affirmait que Frank Ntilikina avait une préférence pour Dallas, c’est le meneur lui-même qui s’est exprimé hier auprès du New York Post, afin de remettre les points sur les i.

Pas de préférence ? Pas de préférence. Ou disons, des avantages comme des inconvénients dans différents camps, mais certainement pas le genre du bonhomme à immédiatement exclure une franchise alors qu’il n’a pas encore été drafté. Comme de nombreuses mock draft l’annoncent depuis des semaines, Ntilikina a de fortes chances de terminer avec un maillot des Mavs ou des Knicks, la franchise new-yorkaise sélectionnant avant celle de Dallas. Un mini-duel qui pourrait tracasser le phénomène tricolore, sauf que ce dernier a pris l’avion, est arrivé à Gotham hier et a partagé son ressenti avec un calme habituel. Du Frank dans le texte, lui qui comprend déjà bien le business que représente la NBA et ce qu’il peut contrôler. Devant lui, par exemple, se trouve la Draft : un moment fort dans n’importe quelle carrière, qui vient récompenser des années de travail et d’effort. Les rumeurs peuvent donc tourner autour de lui, ce n’est pas ça qui va empêcher Ntilikina d’apprécier la soirée de jeudi. Entouré de sa famille et de ses amis, le meneur va pouvoir célébrer ce grand moment avec ceux qu’il aime, quelle que soit la casquette enfoncée en serrant la main d’Adam Silver. Keep calm and Draft Frankie comme on dit.

“Je n’ai pas de préférence de ce genre. Tout ce dont j’ai besoin, c’est d’être dans un bon projet. Je sais que tout le reste dépendra de moi. La Draft, c’est juste une étape pour atteindre le vrai objectif, qui est celui d’avoir une grande carrière en NBA. Je souhaite juste prendre part à un bon projet et être dans une bonne atmosphère.

Je prends du plaisir à vivre ce processus complet, mais j’aurai ensuite du temps pour me focaliser sur mon équipe en France, parler à mes coéquipiers, voir ce qui se passe à l’entraînement et retourner en France pour jouer le Game 5. Maintenant, je profite du processus de la Draft. Je prendrai les étapes les unes après les autres puis je rentrerai en France pour tenter de remporter le titre.

Je suis très excité d’être ici. C’est comme un rêve qui se réalise. Je vais profiter de ce moment avec ma famille et mes amis.’’

Un bon projet, une bonne atmosphère, il est clair que Dallas et New York ne présentent pas forcément les mêmes avantages… ni les mêmes inconvénients. Ce qui est sûr et rassemble ces deux franchises, c’est leur besoin d’un meneur de talent avec lequel construire l’avenir. Pas de quoi imaginer un immense temps de jeu dès les premiers pas chez les pros, mais de vraies belles opportunités chez les Knicks comme les Mavs, eux qui n’ont pas de meneur All-Star et inamovible en titulaire. Ensuite, l’atmosphère… well, c’est là que ça pourrait s’espacer entre Gotham et le Texas. Quand on voit la solidité de la structure dirigée par Mark Cuban, Donnie Nelson et Rick Carlisle, on respire un peu plus paisiblement qu’en voyant James Dolan, Phil Jackson et Jeff Hornacek se présenter en face d’eux. Mais si les Mavs apportent leur lot de sérénité et de fiabilité dans leur manière de gérer la formation des jeunes, l’exposition médiatique n’est pas la même que pour les soldats du Madison Square Garden. Et mine de rien, si Frank parvient à se faire un nom du côté de New York, on est dans une toute autre stratosphère en terme de représentation mondiale. Différentes pressions, différents managements, différentes possibilités mais un point intouchable : le fait que Ntilikina sera heureux de pouvoir rejoindre la NBA, pour y développer son immense talent.

Ce jeudi soir, c’est un grand moment que va vivre le dragster de Strasbourg. Une soirée qu’on ne vit qu’une fois, et qu’il terminera dans une franchise NBA. Mavs, Knicks ou autre, quoi qu’il se passe Frank sera prêt à accepter les challenge de demain. Confiant le bonhomme.

Source : NY Post


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