Free Agency 2017 – épisode Lakers : LaVar Ball va vouloir des joueurs pour faire briller Lonzo

Le 02 juin 2017 à 16:10 par David Carroz

Rob pelinka et Magic Johnson, Los Angeles Lakers
Source image : Youtube

Alors que le marché des agents-libres approche, chaque franchise doit affiner sa stratégie et les General Manager doivent avoir mis en favori le tableau de Rob Hennigan. Suffisant pour sortir gagnant de cette free agency en grattant du gros poisson ou en réalisant quelques bons coups avec des signatures bon marché ? Comme on fait son lit on se couche, parait-il. Ça tombe bien, nous on ne dort pas, on préfère offrir quelques conseils personnalisés à la sauce TrashTalk pour que chaque équipe prépare au mieux cette période cruciale.

Direction la Cité des Anges pour jeter un œil aux options des Lakers. En ayant eu le soupçon de réussite nécessaire à conserver leur pick lors de la loterie il y a quelques semaines, les Angelinos devraient selon les principales rumeurs jeter leur dévolu sur Lonzo Ball. Un jeune extérieur de plus dans la rotation de Luke Walton. Du coup, il va falloir que Rob Pelinka ré-équilibre tout cela. Quelle stratégie va-t-il adopter ?

Coup d’œil rapide

Masse salariale engagée pour 2017-2018 :

82 820 640 dollars, sans argent mort pour un boulet quelconque. C’est déjà ça, tous les mecs payés sont en théorie aptes à jouer. À avoir le niveau c’est moins sûr.

Team option – l’équipe a la main pour prolonger le joueur :

David Nwaba

Player option – le joueur a la main pour rester ou tenter d’aller gratter plus d’argent ailleurs :

Nick Young

Restricted Free Agent – l’équipe peut s’aligner sur toute offre qui sera transmise à son joueur :

Néant

Unrestricted Free Agent – le joueur est libre comme l’air :

Metta World Peace, Tyler Ennis, Thomas Robinson

L’agent-libre à retenir : par défaut, Tyler Ennis

Metta World Peace prend sa retraite. Nick Young se verrait bien changer d’air. Il reste donc David Nwaba, Tyler Ennis et Thomas Robinson. Bon franchement pas de quoi casser trois pattes à un canard, ni de quoi lâcher les cordons de la bourse. S’il faut en choisir un, on aurait tendance à mise sur Tyler Ennis. Parce que bon, même si Lonzo Ball se pointe et vient encombrer encore plus le poste de meneur des Lakers, on se dit que l’ancien de Syracuse ferait un meilleur back-up que D’Angelo Russell. Tout d’abord parce qu’il l’acceptera plus facilement, ensuite parce que son style différent et plus gestionnaire offrirait d’autres possibilités à Luke Walton. Et du coup on envoie D-Load ailleurs, contre de l’expérience par exemple.

L’agent-libre à faire venir : Nerlens Noel ou Dewayne Dedmon

On laisse les fans éventuellement fantasmer sur Chris Paul ou Blake Griffin, mais on est un peu plus réaliste ici. Une chose est sûre, c’est plutôt dans le secteur intérieur et défensif qu’il faut se creuser les méninges. Julius Randle est sympa poste 4, mais il doit encore franchir un palier. Larry Nance Jr. saute haut. Tarick Black apporte sa dureté sur quelques minutes. Timofy Mozgov prend le blé – on y reviendra un peu plus tard. Et Ivica Zubac est encore un projet, même s’il a montré de belles choses par moment. Mais peut-il être le point d’ancrage de la défense ? Du coup on regarde un peu ce qui se présente sur le marché rentrant dans la catégorie pivot protecteur de cercle et compatible avec le rythme de la NBA moderne, celui que Luke Walton va donner à son équipe. En tête de liste, c’est le nom de Nerlens Noel qui apparaît. Jouer les éboueurs et les tours de contrôle dans un effectif jeune et dynamique semble un rôle sur-mesure pour lui. Seul bémol, il est agent-libre avec restriction, et Dallas pourrait bien s’aligner pour construire autour de lui – entre autres – l’après Dirk. Surtout que la concurrence sera rude et que les enchères pourraient monter haut, attention donc à ne pas craquer son slip non plus. Du coup il reste Dewayne Dedmon qui dispose d’une player option à un peu plus de trois millions chez les Spurs. Une somme bien loin de sa valeur suite à sa belle saison régulière dans le Texas. Un choix moins sûr, mais moins onéreux certainement. Autre possibilité : Mike Muscala, qui apporterait des contres et du shoot du parking, une équation inconnue dans le roster actuellement.

La connerie à ne pas faire : remettre trop de blé sur les vétérans

Trente-deux millions, soit presque 40% du cap space. Voilà ce que vont représenter les salaires de Luol Deng et Timofy Mozgov la saison prochaine. Deux joueurs qui atteignent 15 points et 10,2 rebonds en cumulant leurs stats et qui ont joué moins de 60 matchs chacun, disparaissant de la rotation de Luke Walton pour les dernières semaines de compétition. Du coup, on peut dire que l’idée – pourtant intéressante au départ – de les faire venir l’an dernier pour encadrer les jeunes n’a pas forcément porté ses fruits. Sur le parquet du moins, car Deng et Mozgov restent d’excellents pros qui n’iront pas mettre le feu au vestiaire. Par contre, hors de question de refaire la même chose cette année en misant trop d’argent sur des vétérans.

Dès la prise de pouvoir de Magic Johnson et Rob Pelinka, on a senti que les deux hommes voulaient bouger les choses. Il va falloir poursuivre cet été sans faire n’importe quoi, histoire de garder des cartouches l’an prochain, quand des cibles potentielles seront disponibles – coucou Paul George. Donc on réfléchit un peu, on vise les secteurs faibles comme l’adresse du parking et la défense, et on coche quelques noms. En plus de ceux évoqués plus haut, on en propose trois autres qui ne videraient pas les caisses : Ian Clark, Reggie Bullock et Tony Snell. Des joueurs de compléments certes, mais essentiels. On va attendre avant de viser les gros poissons.