Tout va bien pour Royce White : MVP au Canada, heureux sur le parquet et bien dans ses pompes

Le 27 mai 2017 à 05:02 par Bastien Fontanieu

Royce White
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On avait eu des nouvelles de Royce White en décembre dernier, on en a eu de très bonnes en provenance du Canada : le garçon se sent bien et a même été élu MVP de sa Ligue !

Tout est bien qui finit bien ? Apparemment oui, puisque l’ancien joueur drafté par les Rockets a retrouvé un peu de bonheur dans son quotidien. Il y a 6 mois, nous évoquions le nouveau départ de Royce dans un autre pays, un peu plus au Nord de chez l’Oncle Sam. La NBL, voilà ce qui attendait White, en signant chez les Lightening de London. Non, pas le London du Royaume-Uni mais celui de chez Céline Dion. D’abord en galère niveau cardio pour tenir le rythme et produire avec régularité, l’ancien joueur d’Iowa State savait qu’il allait devoir cravacher pour retrouver un semblant de niveau dominant, sans parler d’une condition physique exemplaire. Mais après avoir trébuché pendant de longues années, Royce a trouvé son petit nid douillet et le phénomène déjà observé a pu renaître dans cette ligue mineure canadienne : 20,1 points, 10,1 rebonds, 5,7 passes et 1,3 interceptions de moyenne pour son équipe, remportant 35 matchs sur 40, vive le MVP ! Oui, White a bien obtenu le trophée de meilleur joueur pour sa première saison en NBL, ce qui n’est probablement pas ce dont il rêvait en étant gamin mais représente une belle récompense après tant d’années en difficulté. Car aujourd’hui, le bonhomme est bien dans ses pompes, et c’est plus qu’un luxe quand on a ses troubles d’anxiété.

“Chaque fois que je mets mes pompes, je prends du plaisir sur le parquet. On a marqué l’histoire, on est à 35 victoires pour 5 défaites, le meilleur bilan de l’histoire de la NBL. Depuis le lycée j’ai participé à trois saisons : mon année senior au lycée quand on a fini à 31-0, ma seule saison à Iowa State quand on a fini  à 23-11 et cette année donc 35-5. Je suis un putain de vainqueur. Je suis une grosse machine américaine à victoires, comme dirait Ricky Bobby. Comment ne pas prendre de plaisir ?”

Vrai soulagement et sourire en voyant Royce White prendre autant son pied, lui qui est passé et passe encore par de sombres moments. S’éloigner de la NBA n’a pas fait disparaître ses troubles d’anxiété comme par magie, mais la structure mise en place par la NBL est suffisamment compatible avec ce qu’il est au quotidien que le reste importe peu. L’intérieur peut à nouveau jouer à fond, sans craindre les remarques extérieures, il peut dominer avec du gros temps de jeu, remporter des titres collectifs comme individuels, être un peu payé et faire la plupart des trajets en bus. Car oui, la ligue canadienne propose des matchs assez espacés et entre bourgades peu distancées, ce qui permet à un garçon comme White de se déplacer comme il l’aime, proche du sol et avec de la place à sa disposition. Heureux comme tout, le phénomène d’antan ne retournera probablement jamais en NBA mais peu importe : le plus important, c’est qu’il soit bien dans ses pompes et qu’il pratique sa passion.

 

Un petit titre de NBL pour couronner le tout ? Si les fans des Rockets s’arrachent encore les cheveux, on leur conseille de souffler un court instant : le projet Royce White n’existe plus depuis longtemps, mais on peut tout de même se réjouir pour un joueur qui arrive enfin à trouver sa voie.

Source : Bleacher Report


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