TrashTalk Fantasy League : Isaiah Thomas versus John Wall acte 3, le premier qui fait 80 a gagné

Le 04 mai 2017 à 19:06 par Giovanni Marriette

Saibamen
source image : comicvine.com

Ceux qui ont joué la saison dernière le savent et ceux qui sont novices vont l’apprendre, faire le bon choix chaque soir en TrashTalk Fantasy League est une mission proche des limites de l’impossible. Un constat à peine écorché par les perfs de martiens offertes tout au long de la saison par quelques Monstars. Pour vous aider – ou au moins essayer – nous vous proposerons quotidiennement quelques conseils par rapport aux matchs de la nuit à venir pendant tous les Playoffs. On enchaîne donc directement avec les deux rencontres de cette soirée de post-saison.

# Les Premiums du jour
Vous savez, ce sont ces gars qui descendent NORMALEMENT rarement en dessous des 30 points même les soirs où ils se trouent un peu. Ces mecs qui peuvent NORMALEMENT vous rapporter 50 points ou plus pour peu qu’ils s’énervent un minimum.

John Wall (contre Boston) : quand on voit la série que nous offrent les deux meneurs de jeu de Boston et Washington, inutile de vous dire que Johnny va envoyer du pâté haute gamme ce soir à la maison.

Isaiah Thomas (à Washington) : il pourrait être au plus bas émotionnellement… mais Isaiah donne l’impression de mesurer 2m20 dans cette série. Peut-être un peu plus dur au Verizon ce soir, mais avec lui tout est devenu possible.

Stephen Curry (contre Utah) : il a montré lors du seul premier quart du Game 1 qu’il était toujours capable de mettre 60 points dans un match, et un peu quand il voulait. Flippant.

# Les bons spots du jour
Il s’agit ici des joueurs se retrouvant NORMALEMENT dans des situations favorables à un beau score en TTFL. Un adversaire direct trop faible pour eux ou une revanche à prendre par exemple.

Bradley Beal (contre Boston) : Brady a déchiré son Game 2, on attend le réveil à la maison. Le genre de réveil à quarante pions.

Al Horford (à Washington) : pour se faire poster par par n’importe quel U13 y’a du monde, mais en attaque l’ancien de Florida a peu d’équivalent à son poste. Points, rebonds, passes, adresse, bon plan.

Kevin Durant et Draymond Green (contre Utah) : le fils de la real MVP 2014 monte doucement en régime, Draymond attend tranquillement LeBron en faisant quelques stats.

Gordon Hayward et Rudy Gobert (à l’Oracle) : les deux leaders du Jazz font ce qu’ils peuvent et c’est plutôt pas mal, avec supplément bachata pour Rudy.

# Les tentations du jour
Le talent est NORMALEMENT là, le potentiel également et quelques éléments nous laissent envisager un bon score. Attention, qui dit tentation peut aussi bien vouloir dire satisfaction que déception…

Avery Bradley, Kelly Olynyk et Jae Crowder (à Washington) : toujours la même avec ces trois-là, typiquement le genre de gars à nous faire un match à 20 points à 8/10 au tir une fois sur quatre. On vous laisse checker les historiques.

Otto Porter, Marcin Gortat, Bojan Bogdanovic et Markieff Morris (contre Boston) : Otto Porter a clairement un énorme rôle à jouer dans cette série, Marcin Gortat a clairement une tête à faire fuir vos enfants, Markieff Morris s’est fait overtrashtalker au Game 2 et voudra sa revanche et quand le Bojan game tombera il faudra être à l’heure. Pfiou…

Klay Thompson, JaVale McGee, Shaun Livingston et Andre Iguodala (contre Utah) : Mr 60 points en 29 minutes peut aussi s’effacer de temps en temps, les trois autres lâcheront forcément un ou deux gros matchs statistiques dans ces Playoffs.

Rodney Hood, Joe Johnson, George Hill et Derrick Favors (à l’Oracle) : quatre manières d’assurer une vingtaine de points TTFL mais compliqué tout de même de faire beaucoup plus.

# Les bad beats du jour
Comme leur nom l’indique, il faut NORMALEMENT les éviter soit parce qu’ils ne sont pas faits pour exploser les compteurs de TTFL, soit parce que les circonstances actuelles (blessure, suspension, méforme) nous laissent penser que ce n’est pas le moment de les choisir.

Ian Mahinmi (contre Boston) : ça commence à faire long, et on en a marre de voir autant Jason Smith.

Joe Ingles, Raul Neto et Jeff Withey (à l’Oracle) : même si le premier fait partie de la colonne vertébrale du Jazz, ces trois-là ont plus des allures d’employés de mairie que de basketteurs, et les stats qui vont avec.

Matt Barnes (contre Utah) : son jersey We Believe fût sa plus belle action lors du Game 1.

Voilà mesdames messieurs, faîtes le bon choix et rendez-vous demain pour faire les comptes, à base de top-picks on l’espère. En espérant que nos conseils seront des plus avisés…