Preview Spurs – Rockets, Game 2 : réaction attendue à San Antonio, défaite in-ter-dite

Le 03 mai 2017 à 19:23 par Giovanni Marriette

Kawhi Leonard, pari
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Une raclée. Une volée. Une purge. Allez, une branlée. Trouvez tous les mots que vous voulez pour qualifier le Game 1 avant-hier entre San Antonio et les Rockets, ce ne sera peut-être jamais assez fort. Ce soir ? On remet les pendules à zéro, enfin presque. Les Spurs ont tout intérêt à débuter très vite leur série avant… qu’elle ne soit déjà finie. Parce que c’est comme ça que ça se passe avec ces Rockets, ça va vite, très vite.

Action ? Réaction. C’est pas nous qu’on le dit, c’est le surveillant Chabert. Mais assez parlé de cinéma, rentrons donc de suite dans ce Game 2 qui sent la poudre, en tous cas pour les hommes de Gregg Popovich. 126-99 avant-hier et l’obligation donc pour les Spurs de rectifier le tir à domicile, face à une équipe de Houston qui a tout l’air de ressembler à la pire match-up possible pour eux. Le run and gun de Mike D’Antoni bien sûr, mais surtout la multiplicité des dangers a considérablement gêné les Éperons dans un Game 1 qui n’aura finalement eu de match… que le nom. Les changements attendus ce soir ? Tout d’abord un body language à faire évoluer car les Playoffs ne laissent aucune place à quelconque dilettantisme. Gregg Popovich devra également s’adapter à son époque et sortir un peu de ses schémas habituels en contrant les Rockets avec ses armes les plus cohérentes, et on pense par exemple… à ce pauvre David Lee, passé lundi soir pour un vulgaire Sim Bhullar face à la fraîcheur de Clint Capela. On attendra également, évidemment, un Kawhi Leonard au four et au moulin mais cela ne se fera pas si le reste de sa clique ne se met pas un minimum au diapason. Et que dire de LaMarcus Aldridge, qui réussira un meilleur match que le précédent dès lors qu’il aura rentré un tir…

C’est donc plus qu’une simple réaction que Tony Parker et ses gars devront offrir à l’AT&T Center. Car en face tout semble en place et le terme n’est évidemment pas assez fort. James Harden qui alterne toujours parfaitement entre le rôle de génial artificier et celui de modérateur de son équipe, Trevor Ariza, Ryan Anderson, Lou Williams et Eric Gordon tous les quatre capables de se transformer en torches humaines du parking grâce aux prises à 4 générées par leur meneur, ce même Trevor Ariza accompagné de Patoche Beverley et Clint Capela pour fermer la boutique en défense, ce même Clint Capela qui prouve une fois de plus qu’il est aussi un joueur de Playoffs… Tout ça fait peut-être finalement beaucoup, surtout lorsque l’on sait que cet ensemble de saïbamen est aujourd’hui sublimé par un Mike D’Antoni dont on ne connait que trop le talent de lanceur de fusées…

Kawhi Leonard versus James Harden, évidemment, mais c’est en fait un bien plus vaste chantier que l’on aura sous les yeux cette nuit à 3h30. Celui d’une équipe qui devra se sublimer pour l’emporter, se déconstruire pour se reconstruire. On compte sur le génie de Popovich pour nous sortir un as de sa manche car à 0-2 et retour au Toyota Center… on ne donnera pas cher de la peau des Spurs. Les Rockets c’est pas Gijon, c’est pas Valladolid… ni les Bulls.


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