Boston prend le Game 2 et peut aller à Washington avec le sourire : le plus dur a été fait

Le 03 mai 2017 à 06:13 par Bastien Fontanieu

Boston Celtics
Source image : ESPN

Il fallait continuer sur le bon rythme des derniers matchs, Boston n’a fait que ça en l’emportant à domicile pour la seconde fois consécutive face aux Wizards : la suite, ce sera en déplacement dans la capitale.

Le plus dur a été fait ? Pour certains, non. Mais dans la tête, oui. Le plus dur a bien été fait, géré par un Isaiah Thomas diabolique avec 53 points mais aussi les contributions des autres joueurs de Boston. On est obligés de mettre cet aspect-là en avant, car on ne parle pas ici de deux victoires bien larges, avec le sentiment évident d’une équipe supérieure à l’autre. Pour se rendre à Washington avec deux succès en autant de rencontres, il a fallu que les Celtics sortent leurs meilleures armes, leurs plus gros atouts, leurs jokers en quelque sorte. Et ce n’est pas ici une façon de limiter leurs performances, loin de là même. Simplement, on parle de deux matchs gagnés avec pour commencer un nouveau record de franchises en terme de paniers rentrés à trois points (le Game 1), puis le deuxième plus gros total de points de l’histoire des Celtics pour un joueur sur un soir de Playoffs (le Game 2). Oui, les Wizards vont laisser des espaces pour que ce type de grand carton puisse à nouveau avoir lieu. Non, cela ne va pas se reproduire tous les soirs, et il faudra montrer une discipline redoutable pour retourner dans le Massachusetts avec une avance de 3-1. Elle est là, la force de Boston. Dans sa capacité à très largement dominer Washington, dans le domaine de l’exécution et de la solidité mentale.

Un exemple tout simple que l’on peut utiliser d’entrée, c’est évidemment les débuts de rencontre. Deux fois de suite, les Celtics ont entamé leur match avec une drôle d’attitude, laissant les Wizards prendre confiance pour creuser un premier écart. Certes, la magie de Brad Stevens prenait ensuite effet avec des ajustements impeccables en fonction des besoins de l’équipe (Olynyk au G1, Rozier au G2), mais nous étions au TD Garden. Difficile de croire que l’ambiance sera aussi chouette au Verizon Center, quand John Wall et Bradley Beal vont commencer à agresser la raquette de Boston à foison. C’est justement là qu’il faudra voir si ce groupe a ce qu’il faut dans son crâne et dans son coeur, pour tenir face à la marée. Car on parle bien d’une énorme marée, qui se prépare pour accueillir les Celtics à Washington. Taper dans le cul de l’ours, c’est risquer de le voir se réveiller toutes griffes dehors : les Wizards vont aborder le Game 3 avec la dalle d’une équipe au bord de la mort. Et autant ce match pourra être potentiellement laissé de côté pour se focaliser sur le suivant, autant les Celtics ne pourront pas faire les fines bouches puis finalement rentrer au bercail avec le momentum dans le dos des habitants de D.C. Voilà le challenge qui s’offre aux hommes de Stevens, eux qui sont sur 6 victoires de suite désormais. Aller au United Center c’est chouette, mais le Verizon Center c’est pas tout à fait la même chose cette saison.

Le test du premier round était de revenir de deux matchs de retard pour finir par remporter la série. Celui du second tour sera d’aller à Washington et en prendre au moins un, pour tenter de terminer le job au Boston Garden. Les Celtics en sont capables, maintenant tout dépendra de leur solidité collective… et de leur application.

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