Rookie de l’Année : les votes de la rédaction pour la saison 2016-17

Le 02 mai 2017 à 16:16 par Bastien Fontanieu

Dario Saric rookie
Source image : YouTube

Avec une saison régulière terminée et des trophées qui seront distribués officiellement le 26 juin par la NBA, l’heure est tout de même venue de donner nos votes concernant chaque grande récompense : tout de suite, le Rookie de l’Année !

Meilleure Progression de l’Année
Défenseur de l’Année
Coach de l’Année
Sixième Homme de l’Année
Most Valuabla Player

Pendant quelques semaines, la course semblait déjà gagnée par Joel Embiid et son automne fabuleux chez les Sixers. Malheureusement, le Process a chuté et a dû laisser ses petits copains rattraper leur retard, pour se faire une place au soleil. Buddy Hield ? Dario Saric ? Malcolm Brogdon ? Un autre gamin sorti de nulle part ? Difficile de savoir si le pivot de Philadelphie sera récompensé, car la concurrence était assez sérieuse sur la seconde partie de saison. Comme d’habitude, n’hésitez pas à donner votre propre vote.

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David : Joel Embiid

Comment ça il n’a pas assez joué ? En 31 rencontres, le mec a fait plus que tout le reste de la promotion en cumulé. J’exagère à peine, il est tellement au dessus des autres gars qui débutaient cette saison que je vote quand même pour lui. Je suis peut-être le seul, mais je l’assume parfaitement. Joel Embiid est au dessus du game – 8 pions et presque 1 rebond de plus que les gars qui le suivent niveau stats. On a d’ailleurs vu que lorsqu’il était sur le parquet, Philly faisait même flipper. C’est dire son impact, de loin supérieur aux autres.

Ben : Dario Saric

Joel Embiid a laissé le témoin au Croate lors de sa blessure au genou. On aurait aimé voir le Camerounais avec un trophée dès sa première saison pro mais il faudra attendre le titre de MVP dans quelques années. En attendant, Dario Saric a montré que sa décision de patienter avant de traverser l’Atlantique était réfléchie et il a impressionné par sa maturité pour ses premiers pas en NBA. Ça claque moins qu’un block de Jojo ou qu’un dunk de Malcolm Brogdon mais en termes de gestion et de vision du jeu, on ne fait pas mieux chez les débutants cette saison. Je le veux dans une équipe qui joue les Playoffs pour le voir prendre ses responsabilités au sein d’un groupe qui gagne. Pourquoi pas avec les Sixers si les progrès se confirment.

Alexandre : Malcolm Brogdon

Embiid n’a joué qu’une trentaine de matchs et est donc hors course… Son coéquipîer Saric est un joueur que j’adore mais il faut reconnaître qu’il a largement bénéficié d’un gros temps de jeu au sein d’une équipe qui n’avait aucune ambition et dont il était le meilleur joueur sur la deuxième moitié de saison. Pendant ce temps, Malcolm Brogdon faisait du gros job au milieu des Antetokounmpo, Parker, Middleton et autres, chez des Bucks qui ont fini en PO. Solide en défense, intéressant en attaque et disposant d’un mental et d’une sérénité qui font plaisir, le petit Malcolm est LE steal de la dernière Draft. A temps de jeu égal et stats qui se valent ou pas loin (par rapport à Saric), le ROY c’est Brogdon.

Giovanni : Dario Saric

Même topo que la populace concernant l’autre phénomène de Joel Embiid, on ne va pas revenir dessus. Grosse hésitation tout de même avec un Malcolm Brogdon impliqué de ouf avec les Bucks mais sa tête de mec de 40 ans me fait me diriger vers l’ailier croate. Complet à souhait, à la fois délié et terriblement physique, Dario symbolise lui aussi le futur des Sixers et sa deuxième partie de saison laisse augurer des lendemains qui chantent à titre individuel. Big up à la stratégie aussi, car on voit l’importance d’avoir tapé une saison de plus en Europe. D’une courte tête mais pour moi il est le ROY 2017.

Bastien : Dario Saric

Tristesse devant la demi-saison que Joel Embiid aurait pu nous proposer pendant l’hiver, mais le Process a dû rendre les armes et ses jambes après une trentaine de rencontres. Un mal pour un bien, puisqu’en son absence, c’est Dario qui a été magnifique avec les Sixers. Moins flamboyant mais plus cérébral, moins spectaculaire mais tout aussi efficace, le Croate a fermé toute piste de discussion autour d’une adaptation difficile en NBA : Saric est bien taillé pour cette Ligue, comme il l’a prouvé avec sa superbe deuxième partie de saison rookie. Il a les stats, l’importance dans son équipe et la hype de fin de saison, trois critères majeurs pour élire un ROY. Le Homie est for real.