Les Cavs gèrent le Game 1 en mode patrons : 116-105, le Big Three avait le couteau entre les dents

Le 02 mai 2017 à 03:44 par Bastien Fontanieu

Source image : Sports Center

Après une grosse semaine sans jouer le moindre match officiel, les Cavs retournaient au boulot et devaient envoyer un message fort aux Raptors, pour le Game 1 de cette demi-finale de conférence : c’est bon, Toronto l’a bien reçu…

Qu’auraient-ils pu faire, honnêtement ? Les hommes de Dwane Casey avaient beau se ramener dans l’Ohio avec les plus belles intentions, l’écart était trop grand entre les deux équipes, sur bien des aspects du jeu. Dans l’intensité physique, dans le mouvement de balle, dans la confiance des stars, dans l’envie de tout donner pour éviter un désastre, les Cavs avaient l’air d’être de bons champions en titre pendant que les Raptors avaient l’air de sortir d’un épisode avec Petit Pied. Pourtant, Serge Ibaka démarrait bien sa rencontre, et Kyle Lowry était l’élément le plus rassurant de la soirée pour l’armée canadienne, lui qui était agressif alors que son dos le gênait encore dernièrement. Voir le meneur provoquer et tenter de maintenir son équipe dans le match était un beau signe, rassurant, tout comme le fighting spirit de P.J. Tucker. Malheureusement pour Toronto, J.R. Smith et ses potes n’avaient pas seulement prévu de bien attaquer, leur défense était elle aussi au taquet. Et en limitant l’impact de DeMar DeRozan tout en traumatisant le banc adverse, l’écart se creusait petit à petit pour finir par devenir insurmontable côté Canadiens. Les tentatives de comeback étaient amusantes, mais trop peu crédibles face à l’assurance des hôtes.

Et à commencer par LeBron, qui montrait évidemment la voie à ses disciples. Un dunk fabuleux pour lancer le match, une deuxième mi-temps remarquable au scoring pour enfoncer la tête des Raptors dans leur cavité dorsale, le cyborg n’avait pas envie de voir le scénario du Game 1 face aux Pacers se reproduire. La semaine de repos était certes bonne à prendre, mais elle pouvait aussi servir de piège pour une équipe en pleine tentative de back-to-back. D’abord basé sur la distribution, King James a ensuite planté paniers sur paniers tout en buvant des bières sur le côté, pour finir à 35 points. Et quand l’ailier ne faisait pas mumuse, c’est Kyrie Irving qui faisait danser la défense adverse avec son yo-yo habituel. Un bon Kevin Love en bonus, Tristan et J.R. Smith qui font leur job, les Cavs ont tout simplement dominé leur rencontre de la première à la dernière minute et ont effacé tout doute concernant cette série. C’est bien Cleveland qui part en grand-favori, et qui a envoyé un message violent aux Raptors. Du coup, Dwane Casey va devoir se reconcentrer avec son staff et penser à des ajustements, pour éviter une deuxième gifle de la sorte au Game 2. Collectivement, avec un vrai banc, et en limitant l’apport des joueurs autres que ceux du Big Three.

Il faudra se pencher sur la prochaine rencontre, pour assister à un vrai premier match dans cette série. Pourquoi ? Car ce Game 1 a été à sens unique, avec un champion en titre confiant, défensif, concentré, collectif et mené par un trio royal. Impossible de battre Cleveland dans ces conditions.

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