La relation entre John Wall et Bradley Beal a toujours été nickel, selon le génie Randy Wittman

Le 30 avr. 2017 à 01:45 par Bastien Fontanieu

Source image : ESPN

John Wall et Bradley Beal cartonnent sur les terrains cette saison, mais c’est aussi parce que le duo est passé par des hauts comme beaucoup de bas qu’ils peuvent aujourd’hui se retrouver à l’aise.

De la même manière que Russell Westbrook et Kevin Durant à OKC il y a quelques années, la relation entre le meneur de Washington et son arrière a été souvent placée sur le devant de la scène médiatique, afin de tenter de comprendre le manque d’osmose entre ces deux immenses talents. Certes, des performances remarquables et une bonne alchimie sur le parquet, mais pas de selfies en vacances ou de sessions à plusieurs en sortie de match. Un détail qui n’a pas échappé à la presse américaine, reniflant immédiatement un potentiel désaccord entre les deux hommes. John Wall en franchise player ? Bradley Beal qui obtient le plus gros contrat ? Dès que Washington a galéré, c’est sur cette paire que les viseurs se sont pointés, en avançant une potentielle explosion dans les mois à venir. Sauf que cette année, Boule et Beal cartonnent avec Scott Brooks, ce qui fait doucement rire Randy Wittman. Car en tant qu’ancien entraîneur des Wizards, le coach sait que tout ce que la presse montait n’était en fait que du pipeau. Invité chez Sirius XM Radio, l’homme qui routourne sa tablette H24 a voulu rétablir la vérité.

Je pense que c’était beaucoup plus quelque chose de monté par les médias qu’autre chose. Ok, ils n’étaient pas meilleurs amis du monde, mais il ne faut l’être obligatoirement pour réussir dans cette Ligue. Il suffit de se respecter, tout simplement. En tout cas il n’y a jamais eu de pétage de plomb ou quoi que ce soit du genre,  il n’y a pas eu de situation où je me suis inquiété sur le fait que ces deux gars allaient pouvoir jouer ensemble ou pas. Je pense que c’était bien, de rendre ça public l’été dernier afin de redémarrer sur un bon pied et les laisser gérer ça en duo. Cela se voit sur le terrain cette saison, ils ont toujours eu ce respect mutuel. Mais oui, ce n’est pas comme s’ils allaient constamment dîner ensemble.

Aujourd’hui, tout roule pour Washington, avec une armée fabuleuse du côté de D.C et une demi-finale très attendue face aux Celtics. Il faudra justement que Wall et Beal s’entendent à merveille sur le terrain pour que la franchise de la capitale accède à la finale de la Conférence Est, ce sur quoi on peut évidemment compter. Maintenant, en cas de pépin ? Il sera intéressant de voir comment chacun des deux hommes abordera les moments chauds. Qui va assumer ses responsabilités, qui va prendre le gros shoot, qui va se ramener devant la presse et dire qu’il aurait dû la passer, qui va défendre l’un ou l’autre, tous ces petits détails sont ceux qu’on a vu chez le Thunder ces dernières années, et qu’on laissait de côté en remettant ça sur le dos des médias. Sauf qu’une fois la goutte de nitro déposée par KD dans la carafe commune, c’est une guerre qui a été déclarée et les deux hommes sont plus séparés que jamais après avoir pourtant tout traversé sous le maillot d’OKC. Pas le même talent mais quand même deux énormes clients, Wall et Beal vont découvrir ce à quoi ressemblent les vraies responsabilités. Celles qui pèsent lourd en mai, et vous sont rabâchées H24 tout le reste de l’année.

Rien de plus excitant que de voir deux jeunes vouloir conquérir le monde, même en n’ayant pas la même vision des choses. Bradley Beal et John Wall doivent simplement se respecter, et enchaîner les victoires sans avoir à se rouler des pelles : Boston attend, ce dimanche.

Source : Sirius XM Radio