Les Wizards terminent le job à Atlanta : 115-99, direction le round suivant pour jouer Boston !

Le 29 avr. 2017 à 04:51 par Bastien Fontanieu

Wizards John Wall
Source image : NBA League Pass

Incapables de battre les Hawks à Atlanta sur les deux premiers déplacements de la série, les Wizards ont finalement su jouer sérieusement pour passer au tour suivant : en route pour la demi-finale !

Après avoir géré le Game 5 à la maison, difficilement mais en assurant le principal, les hommes de Scott Brooks retournaient dans la Philips Arena pour tenter d’y régler leurs comptes. Lors du Game 3 et du Game 4, les hôtes avaient su utiliser la force de leur public pour valider deux belles victoires, mais forcer un Game 7 allait demander un troisième effort de ce genre. Un qui ne démarrait pas forcément de la meilleure manière, les visiteurs montrant leur plus beau visage en première mi-temps. Défense solide, attaque rapide, John Wall et Bradley Beal très agressifs afin de donner le ton à leurs coéquipiers, c’est bien l’armée intraitable de janvier qui refaisait surface, celle qui file de grosses gouttes de sueur à toute la Conférence Est. Le niveau de jeu étant tel que les Hawks prenaient carrément 19 points de retard en rentrant au vestiaire, ce qui ne présageait rien de bon. Sauf qu’à Atlanta, des montagnes on en a connu cette saison. Et comme par hasard, la bande à Schröder et Millsap faisait son comeback, comme imaginé, au point de revenir à trois petits points des hôtes. Grosse défense, tirs de loin enfin rentrés, le groupe dirigé par Mike Budenholzer se voyait bien forcer un Game 7. Un dernier effort, un dernier push dans une Philips Arena bouillante, et les Wizards allaient bien finir par craquer, eux qui retrouvaient leurs sales habitudes en proposant une défense laxiste et une attaque stagnante.

Sauf que…

Sauf que Washington possédait ce qu’Atlanta rêverait d’avoir, c’est-à-dire le meilleur joueur de la série, sans le moindre débat possible. Non, pas Bradley Beal, pas Dennis Schröder, pas Dwight Howard, pas Otto Porter, pas Paul Millsap. Les Wizards avaient John Wall, et le dragster a tout simplement réalisé sa plus grande performance en carrière en Playoffs, pour qualifier les siens. Déjà bien en jambes en première période, le All-Star savait qu’il allait devoir mettre sa franchise sur son dos pour calmer le public des Hawks. Ce que Jean Mur réalisa dans ce dernier quart-temps fût d’une sérénité affolante. Gestion parfaite de l’attaque de son équipe, variation idéale entre pénétrations et tirs extérieurs, trashtalking qui va avec. Petit à petit, alors que l’oiseau d’Atlanta pensait faire son nid, Wall détruisait les espoirs des fans venus supporter leur équipe, à coup de paniers assassins. Un show qui montrait non seulement la confiance de John en ses capacités, mais aussi le niveau atteint au niveau de ses sélections. Auparavant, il aurait très certainement foncé dans le tas et forcé des lancers. Cette fois, il était au four et au moulin, contrat un lay-up de Dennis Schröder avant de calmer l’ambiance avec un lay-up acrobatique. Hier soir, il n’y avait rien à faire pour les Hawks, tout comeback auraient-ils pu tenter. Un finish de rêve pour le backcourt de Washington, une climatisation totale en voyant Wall et Beal terminer à 73 points (dont 42 pour le meneur), direction le tour suivant en ayant enfin montré un peu de sérieux en déplacement.

Ce match, on l’attendait de la part des Wizards. Celui qui fait peur, de par leur capacité à se bouger des deux côtés du terrain, et à garder le contrôle de la partie même en cas de retournement de situation. Bradley Beal fût très solide, mais John Wall était sensationnel : le meilleur joueur de cette série a conclu les débats comme un patron.

Couverture