Bilan de saison 2017, version Pistons : une bien triste fin pour le Palace

Le 24 avr. 2017 à 11:09 par David Carroz

Pistons - Palace d'Auburn Hills
Source image : Youtube

Alors que les Pistons avaient retrouvé les Playoffs l’an dernier après une longue disette, une confirmation était attendue pour confirmer ce retour et construire de nouveau une armée de Bad Boys prêts à perturber la Conférence Est. L’échec est cuisant.

Ce que TrashTalk avait annoncé :

Sur la dynamique de 2016, les Pistons débutaient cette nouvelle saison avec la dalle. Et même si l’absence de Reggie Jackson les premières semaines pouvait peser dans la balance, l’ensemble paraissait assez cohérent pour se contenter de Ish Smith à la mène durant cette période, avant de monter en régime au retour de l’ancienne doublure de Westbrook. Bref, 45 victoires, un spot sympa à l’Est et pourquoi pas une demi-finale de Conférence. Une progression logique.

Ce qui s’est vraiment passé :

Rien de tout cela. Une dynamique née de la saison précédente ? Non. Une progression collective ? Non. Alors au moins des individualités qui passent un cap ? Pas vraiment, en dehors de KCP éventuellement. Toute l’année, Stan Van Gundy a cherché comment réveiller ses troupes et tirer le meilleur de son effectif. En vain, les Pistons ne verront pas les Playoffs cette année et le Palace ne connaitra plus jamais l’ambiance folle de la post season. Tellement triste…

L’image de la saison :

 Pistons

On ne l’attendait pas, il a cartonné : Jon Leuer

On a cherché quelques motifs de satisfaction dans la saison des Pistons et on n’a pas trouvé grand-chose. Il y a certes Kentavious Caldwell-Pope qui s’est affirmé poste 2 et qui prétend à un gros contrat cet été, mais on s’y attendait un peu. Alors côté surprise – positive, parce que les déceptions sont nombreuses – c’est du côté de Jon Leuer qu’on s’est tourné. Ok, ça ne sonne pas sexy comme ça, mais quand il fallait assurer et faire le taf, l’ancien des Grizzlies a toujours répondu présent, bien plus que ce qu’on pouvait espérer d’un mec appelé à jouer les huitièmes ou neuvièmes hommes d’une rotation. Le mec a même fini un paquet de matchs serrés sur le parquet. C’est dire comme Stan Van Gundy en a chié avec ses cadres.

On l’attendait au taquet, et il a abusé : Stanley Johnson

On aurait pu évoquer Andre Drummond, qui n’a clairement pas justifié son contrat signé l’été dernier. Moins de points, de rebonds, de contre et toujours aussi peu d’adresse sur la ligne des lancers, on est loin de la fondation pour construire une franchise. Le cas Reggie Jackson mérite aussi d’être cité tant le meneur a galéré à retrouver son niveau après sa blessure, laissant du temps de jeu conséquent à Ish Smith. Nul doute que son nom va hanter les rumeurs estivales, surtout qu’elles ont débuté dès la saison. Mais le mec qui nous a le plus déçu, c’est Stanley Johnson. L’enthousiasme étant grand quand les Pistons l’avaient drafté il y a deux ans, mais le sophomore a trouvé le moyen d’être moins bon que lors de son année rookie en se mettant Stan Van Gundy à dos par son manque d’implication et de travail. Il va falloir cravacher pour remonter la pente ou même trouver un point de chute.

La vidéo de la saison :

Ce qui va bientôt se passer :

On aura l’occasion de reparler masse salariale et marché des agents libres, mais les Pistons ne se retrouvent pas forcément dans une situation favorable. Pas l’idéal quand on sort d’une saison compliquée et que l’une des satisfactions – Kentavious Caldwell-Pope – se retrouve free agent. On va donc observer la stratégie de Stan Van Gundy cet été : faire exploser le groupe via des trades ou reprendre les bases avec les mêmes gars, en espérant que le collectif reprenne le dessus et que chacun retrouve son meilleur niveau. À l’écouter, il semblerait que la seconde option soit celle choisie par le technicien moustachu.

Avouons-le, on se pose beaucoup de questions concernant l’avenir des Pistons. Les réponses arriveront dans les prochains mois, mais l’optimisme de l’été dernier est bien loin. Et le Palace ferme ses portes.