Joueurs décevants cette saison – les avis de la rédaction : qui vous a mis dans le mal ?

Le 22 avr. 2017 à 17:16 par Bastien Fontanieu

Paul George
Source image : YouTube - Nike

Si les Playoffs gazouillent et la saison régulière nous semble déjà bien lointaine, il convient de jeter un petit coup d’oeil dans le rétroviseur, histoire de faire le point sur une grosse année en NBA : joueurs décevants, garde à vous !

Ils sont nombreux, à avoir ambiancé notre été dernier et poussé nos espoirs à être décuplés avant la reprise. On parlait d’eux avec fierté, amour, enthousiasme, on pensait qu’ils allaient faire une pure saison… et puis non. Retour sur ces quelques têtes bien marquantes, qu’on attendra vraiment l’année prochaine, mais ont loupé leur campagne 2016-17. Et n’oubliez pas de partager votre avis, car c’est tout ce qu’on souhaite sur ce type de papier !

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David : Paul George

Il revient au taquet depuis quelques semaines et réussit ses Playoffs, mais on parle d’un mec qu’on attendait dans la discussion MVP. Il en est loin. Il faut dire que les Pacers n’ont pas carburé, mais il aurait dû les tirer plus vers le haut.

Ben : Bismack Biyombo

Révélé à Toronto la saison dernière, il a profité de l’explosion du salary cap pour s’en mettre plein les poches. C’était bien vu, sauf que le fit avec le Magic est très contestable avec tous ses intérieurs disponibles. Du coup, le Congolais est resté dans ses standards du Canada. Mais à 17,5 millions de dollars la saison, ça fait quand même un peu cher les finger wags.

Alexandre : Emmanuel Mudiay

Après une saison de rookie prometteuse, Manu Mudiay a régressé sur 2016-2017, à tel point que Mike Malone lui a régulièrement préféré Jameer Nelson à la mène, même quand le sophomore était en bonne forme physique et prêt à jouer. Il est très athlétique mais son QI basket est faible, sa capacité à faire les bons efforts en défense également. Et alors au shoot… Une gestuelle affreuse sur laquelle il n’a visiblement pas beaucoup travaillé en deux ans et qui se traduit par des pourcentages de réussite au tir bien trop faibles pour lui permettre de peser. Si les Nuggets ne sont pas en Playoffs cette saison, c’est notamment (et en grande partie) parce que Mudiay n’a pas du tout élevé son niveau de jeu…

Giovanni : Kristaps Porzingis

Alors oui, le pauvre n’a pas forcément tous les torts. Un contexte évidemment compliqué dans une équipe et une ville dures à apprivoiser, mais le sentiment reste que le temps que le Letton perd est au moins aussi grand que son talent. Victoires ou pas victoires, c’est un Kristaps à 23/25 points de moyenne et injouable sur toute la saison que j’attendais, pas un gamin dont la motivation a semblé baisser en même temps que les résultats des Knicks. La classe et la puissance du gars sont toujours là, mais il a déjà pris un peu de retard sur les quelques autres énergumènes de son âge…

Anthony : Steven Adams

D’immenses promesses lors des Playoffs 2016… que le néo-Z de 23 ans n’a pas vraiment tenues cette saison. Il n’est pas aussi souverain dans la raquette qu’on aurait pu l’imaginer. Par rapport aux deux saisons précédentes, il est moins adroit et, si l’on rapporte ses stats à son temps de jeu, il prend moins de rebonds et effectue moins de contres. A défaut de régresser, Steven Adams stagne. Il est encore jeune, mais il lui faudra passer un cap la saison prochaine, car un pivot qui a un contrat à 100 millions de dollars sur 4 ans se doit d’être plus dominant. Sinon, on se dirige tout droit vers une erreur de casting…

Bastien : Reggie Jackson

Alors que la hype traversait les rues de Detroit et qu’on se mettait à parler de nouvelle puissance à l’Est, la saison de Reggie a été le symbole d’une équipe à la dérive. Certes, pas de camp d’entraînement à cause d’une blessure, mais sa réintégration… un modèle du genre à ne jamais suivre. Embrouilles avec Stan Van Gundy, dépassé dans la rotation par Ish Smith, statistiques en baisse, Playoffs loupés par Detroit et même pas en jambes pour dire au revoir au Palace d’Auburn Hills ? On dit souvent qu’une équipe a la même dégaine que son meneur, cela n’a jamais été aussi vrai que cette saison avec Reggie et les Pistons.


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