Les Clippers reprennent l’avantage du terrain : victoire 111 à 106, on dit merci à CP3 !

Le 22 avr. 2017 à 07:17 par Bastien Fontanieu

Source image : @Clippers

Le plus dur devait être fait, le plus dur a été fait ! Cette nuit, les Clippers se sont démerdés pour repartir de l’antre de Gordon Hayward avec la victoire, ce qui permet aux Californiens de récupérer l’avantage du terrain.

L’ailier à la coupe impeccable doit bien être frustré. Lui qui réalisait un match quasi-parfait, lui qui battait le record de franchise tenu par Karl Malone en terme de points marqués dans un quart-temps de Playoffs avec 21 unités, lui qui voulait assurer pour son équipe et ses fans… et cette dernière passe qui ne touche personne, ni un coéquipier ni même un arbre aux alentours, alors que le Jazz a une dernière possession, trois points de retard et leur joueur préféré à la remise. Non, on ne va certainement pas retenir que ça de la soirée du grand Hayward, qui était phénoménal dans son tabassage de la défense des Clippers. Mais un poil trop court, voilà comment pourrions-nous définir cette coupe de cheveux et cette gestion de fin de match, qui montrait toute la différence entre les deux franchises. L’exécution léchée des systèmes finement pensés par Quin Snyder, face au talent pur de joueurs qui font la une. Malheureusement pour le Jazz, à ce petit jeu-là, ce sont les stars qui l’emportent le plus souvent, et Chris Paul a tenu à le leur rappeler personnellement.

Déjà bien en jambes sur les deux premiers matchs de la série, CP3 préchauffait doucement mais c’est un fait inquiétant en plein match qui le plongeait dans un mode Superman sensationnel. Blake Griffin, obligé de quitter les siens après s’être fait mal aux orteils. Mauvais délire sous les bras de Doc Rivers, on transpire des litres pendant qu’on prie pour qu’un sauveur s’occupe du reste. Et qui pouvait-il y avoir de mieux, comme sauveur, que celui qui a littéralement sauvé les Clippers de l’effondrement à bien des reprises ? Pour faire simple, disons que le money-time de Chris Paul était un mélange de Mozart et de Tchaïkovski. La finesse de l’un et la percussion de l’autre, cette précision dans chaque geste, cette aisance balle en main, Jamal Crawford et DeAndre Jordan avaient beau vouloir l’aider, tout comme Raymond Felton ou Marreese Speights, mais ce vendredi, nous avions droit au CP3 Show et c’était exceptionnel. Une remontée petit à petit qui permettait aux fans des Clippers d’y croire, jusqu’à ce que Paul décide de définitivement trancher la gorge du Jazz avec ses tirs cruciaux. En fin de rencontre, Boris a beau envoyé une filoche à trois-points pour égaliser, la faute réalisée sur lui l’envoie sur la ligne et Babac… nous en laisse un de côté, permettant aux visiteurs de boucler l’affaire de l’autre côté. Tristesse, mais réalité.

Que ce fût dur, que ce fût à la traîne, mais que ce fût bon au finish ! Chris Paul a été sensationnel, surtout dans le contexte qu’on connaissait autour de Blake Griffin. En attendant davantage d’infos sur la durée de son indisponibilité, on ne peut que se lever et applaudir le meneur des Clippers : un magicien au sommet.

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