Toronto corrige le tir et égalise à la maison : 106-100, on aime se faire peur au Canada…

Le 19 avr. 2017 à 05:12 par Bastien Fontanieu

Kyle Lowry
Source image : NBA League Pass

Il fallait gagner, quelle que soit la manière, à Toronto ce mardi. Les Raptors n’avaient pas le choix, ils y sont finalement arrivés au finish, grâce à un dernier gros tir de Kyle Lowry.

Le meneur l’avait affirmé en sortie de défaite au Game 1, il fallait qu’il soit plus agressif. Pas forcément plus productif en mode Russell Westbrook, mais juste plus agressif. Pour donner le ton à son équipe, pour gratter des lancers, pour retrouver son rythme et planter des tirs d’assassin. Dont un justement, tir d’assassin, en toute fin de rencontre. Alors que les Bucks tenaient le regard avec les Raptors, c’est bien Lowry qui possédait la balle et deux petits points d’avance. Un panier, et l’affaire était bouclée. Kyle effectuait donc son move préféré et ô combien difficile en s’arrêtant brutalement à mi-distance, avant de lâcher un fadeaway qui ne fait que ficelle : bingo pour le All-Star, victoire validée et gros souffle dans la cité canadienne. Car s’il y a bien un match qui faisait peur aux habitants de Toronto, c’était celui-ci. Être mené 1-0, devoir se rattraper et croire que l’adversaire allait tendre la joue, il ne fallait surtout pas penser ça. Non seulement car cela pouvait mener à une nouvelle défaite, mais aussi car les poulains de Jason Kidd n’étaient pas du tout dans ce mode.

En effet, de Khris Middleton à Malcolm Brogdon, en passant par Thon Maker et Greg Monroe, les cadres de Milwaukee n’étaient pas venus pour un seul match. Non, malgré leur première victoire, les Bucks avaient la dalle et un petit rab de dino les tentait bien. Du coup, avec le premier apport des soldats qui bombardaient à distance, le plateau était installé pour une fin de match épique : Giannis Antetokoumpo contre le reste du monde. Le phénomène y allait de son dunk, de ses lancers, de son rebond, de sa défense, de tout ce qu’il pouvait pour ramener son équipe dans la bataille, mais au final l’effort était trop court, trop tard. Trop léger par rapport à l’énorme investissement de Serge Ibaka, qui était probablement l’homme du match aux côtés de Lowry. Impérial en défense, motivé et investi en attaque, l’Espagnol confirmait son premier bon opus avec une nouvelle sortie de qualité. Une dont les Raptors avaient bien besoin, afin de s’en sortir de justesse à domicile. Mais si le rythme cardiaque fût élevé au Air Canada Centre hier soir, le principal a été validé : égalisation dans la série, direction Milwaukee pour deux matchs encore plus intenses que les deux premiers.

Pour éviter un cataclysme comme celui vécu par les Celtics à Boston, Toronto devait gérer son business à domicile. C’est fait, maintenant il faudra récupérer l’avantage du terrain en montrant qui est le patron dans le Wisconsin. Les Raptors en sont capables, Lowry le premier.

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