Draymond Green a écœuré les Blazers : polyvalence, défense, définition de l’excellence

Le 17 avr. 2017 à 08:30 par Bastien Fontanieu

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Hier soir, dans la victoire des Warriors face à Portland, Draymond Green a rappelé pourquoi il était et est encore le moteur de Golden State : son match fût remarquable d’efficacité, des deux côtés du terrain.

On l’aime, on ne l’aime pas. On l’adore, on le déteste. Mais quoi qu’il se passe, impossible de ne pas être indifférent. Il est comme ça le Draymond ! Capable de vous soûler avec une attitude déplorable et controversée, puis de vous faire jouir avec deux actions exemplaires et dont lui seul a le secret. Pour faire simple ? Disons simplement que ce dimanche, Green était de très loin le meilleur joueur sur le parquet. Ou disons plutôt celui qui avait le plus d’impact. Car peut-être que DG n’était pas le meilleur marqueur du match, peut-être que DG n’était pas le plus spectaculaire, peut-être que DG aurait pu être plus propre aux lancers, mais DG était le pire cauchemar des Blazers. Loin devant le finish de Kevin Durant, loin devant l’impact de JaVale McGee dans sa peinture. Dominer autant une rencontre en ne prenant que 10 tirs ? Il n’y a probablement que Green pour le faire, aujourd’hui en NBA. Et pourtant, c’est peu dire si on est entourés de freaks de nos jours. Mais des deux côtés du terrain, il était quasiment impossible de toucher à la partition de Draymond, tant celle-ci reflétait son excellence sur le parquet.

19 points, 12 rebonds, 9 passes, 3 interceptions, 5 contres, à 6/10 au tir dont 3/4 de loin ? Des rotations absolument cauchemardesques en défense, de la première à la dernière minute ? Et une présence fondamentale sur le terrain, quand les Dubs ont fait leur run de fin de match pour définitivement écarter les Blazers ? Non, vraiment, même quand il célèbre un and-one avec une célébration qui mériterait une bonne faute technique selon certains, même quand il loupe un dunk tout seul en contre-attaque, on ne peut pointer Draymond du doigt et lui reprocher d’avoir chié quelque chose de notable pour son équipe. Coeur, poumons, bouche et cerveau des Warriors, Green a non seulement déprimé Noah Vonleh et les arrières de Portland, mais il a aussi annoncé la couleur comme attendu sur ces Playoffs. On n’est pas là pour trier les haricots, direction le mois de juin en jouant chaque rencontre sérieusement.