Bilan de saison 2017, version Nets : enfin du calme et du sérieux pour construire

Le 14 avr. 2017 à 12:06 par David Carroz

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Source image : @Nets

Sans surprise, les Nets ont squatté le fond du classement du début à la fin de la saison. Mais contrairement à l’an dernier, l’optimisme est revenu. Pas que l’effectif ait de quoi faire rêver le Barclays Center, mais plutôt parce qu’on a retrouvé une atmosphère de travail bien plus saine à Brooklyn.

Ce que TrashTalk avait annoncé :

Une vingtaine de victoires, une nouvelle ambiance et une dernière place à l’Est. Voilà à quoi la rédaction s’attendait en octobre concernant les protégés de Mikhail Prokhorov. En même temps, on ne se mouillait pas des masses suite au ménage amorcé en février 2016.

Ce qui s’est vraiment passé :

Une vingtaine de victoires – 20 d’ailleurs pour être précis – une nouvelle ambiance et une dernière place à l’Est. Et même pour toute la NBA. Serions nous des devins ? Non, personne n’a été surpris où choqué par ce qui s’est passé à Brooklyn cette saison, où les Nets ont réellement vécu l’an 1 de leur histoire dans l’état de New York, laissant de côté les excès inutiles. On construit patiemment maintenant avec le duo Sean Marks – Kenny Atkinson à la baguette.

L’image de la saison :

Bilan Brooklyn Nets 2017

Boston qui récupère l’avenir des Nets…

On ne l’attendait pas, il a cartonné : Mikhail Prokhorov

C’est du côté des coulisses qu’on a été agréablement surpris. La mue amorcée par le proprio russe en fin de saison dernière s’est poursuivie avec enfin une prise de recul et une vraie réflexion sur la construction d’une franchise. Plus d’argent balancé par les fenêtres, du temps accordé au reste du front office et au staff, et moins de conneries déballées dans les médias. Mikhail Prokhorov serait-il devenu sage ? L’avenir nous le dira, mais il semblerait qu’il ait compris comment diriger une franchise NBA.

On l’attendait au taquet, et il a abusé : Jeremy Lin

On a hésité un moment avec Luis Scola, mais comme l’Argentin n’est plus de la partie – coupé fin février – c’est l’ancien d’Harvard qui récupère la palme de l’échec. Soyons honnêtes, on n’attendait rien d’exceptionnel de la part de tous les joueurs des Nets et les stats de Jeremy Lin ne sont pas infamantes, loin de là. Il est d’ailleurs le second scoreur de l’équipe derrière l’indétrônable Brook Lopez. Mais devant le néant du roster, on espérait voir mieux. Plus de points. Plus de passes. Plus d’adresse. Et finalement ce sont surtout des grandes périodes d’indisponibilités qui ont rythmé son exercice. Une chose est sûre, l’avenir des Nets ne passera pas par Jeremy Lin à la mène, en tout cas pas en tant que titulaire indiscutable. Au fait, mention spéciale à Anthony Bennett qui est définitivement devenu le pire first pick de l’histoire, ne réussissant même pas à se faire une place dans le roster.

La vidéo de la saison :

Ce qui va bientôt se passer :

Les Nets vont avoir un pick élevé à la Draft. Pas de bol, ils vont devoir le refiler aux Celtics. Pas de gros renfort ainsi via le marché au prospect, à moins de réussir des steals en fin de premier tour ou en montant un deal. Pas sûr non plus que la free agency soit fructueuse. On va donc continuer de taffer en silence en construisant un état d’esprit collectif autour des idées de Kenny Atkinson. Et en tradant Brook Lopez..?

On ne va pas s’enflammer chez les Nets, du coup, prochainement. Juste se montrer patient en se disant qu’avec l’équipe alignée soir après soir, cela aurait pu être bien pire avec une organisation qui partait en sucette.


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