Klay Thompson a pris le relais : 41 points sur les Wolves, les Splash Brothers ont la jauge au max

Le 05 avr. 2017 à 07:57 par Bastien Fontanieu

Quand c’est pas l’un, c’est l’autre. Et quand ce sont les deux en même temps, bonjour le massacre. Si Curry a fait le show plus que géré le scoring, c’est Klay Thompson qui a eu la main chaude ce mardi : des petits Wolves pour la table 41 !

Toujours pas la moindre défaite depuis le 14 mars, toujours le même sentiment d’impuissance face à des Warriors en grande forme, toujours le même résultat après 48 minutes de jeu. Si les hommes du Minnesota ont montré de beaux progrès sur cette deuxième partie de campagne, il restait quand même un gouffre de niveau entre eux et les fous d’Oakland, même orphelins de Kevin Durant. Et cela se prouvait d’ailleurs dans ce troisième quart-temps décisif, qui voyait Curry faire ses grigris et Klay continuer de période en période. Pendant que l’un lâchait des caviars venus d’une autre planète et se faisait des auto-passes pour des tirs de près de dix mètres, Thompson se réservait le dernier quart-temps pour noircir sa petite feuille personnelle et aller chercher son 10ème match en carrière au-dessus de la quarantaine. Assez surprenant, quand on sait que le type a failli mettre 40 pions dans un quart-temps lors d’un soir de janvier 2015, dédicace à nos amis de Sacramento. Hier soir, pas de record personnel malgré la feuille bien lourde du numéro 11 (41 points à 13/24 au tir dont 7/14 du parking) mais un petit bonus collectif.

Car oui, en validant une 64ème victoire cette saison, les Warriors de notre ère ont pu détrôner les Bulls de Jordan sur un nouveau record fort sympathique et qui les suivra pendant longtemps : celui du règne de 3 ans le plus impressionnant en terme de domination. Bien évidemment, on parle de régulière ici, et des 203 succès validés par Phil Jackson et Scottie Pippen sur les exercices 96-97-98. Sur ces trois années, inutile de préciser que l’armée de l’Illinois avait réalisé un perfect trois sur trois en Finales NBA, ce que Golden State ne pourra jamais envisager depuis la désillusion de l’an dernier. Sauf qu’avec 204 victoires en régulière sur trois saisons, choke ou pas face à LeBron et ses potes, il faudra qu’on se souvienne de ces Dubs comme étant une des équipes les plus écrasantes de toute l’histoire de la NBA. C’est assez simple, disons que Steve Kerr n’a toujours pas connu de saison sous les 64 victoires, plutôt flippant quand on sait que certains entraîneurs rêveraient d’avoir un bilan ne serait-ce que positif. Maintenant que toutes les cases sont cochées dans la tête du stratège californien, il faudra réintégrer Kevin Durant ce weekend dans un match très attendu face aux Pelicans, puis maintenir la bonne forme du groupe en abordant les Playoffs avec la mentalité actuelle : sérieux, discipline, pas d’excuses, pas trop de sauce et une domination totale. Le message est en train de passer, puisque ce sont désormais 12 matchs de suite que les Warriors ont remporté.

Après les 42 de Curry, les 41 de Klay. On attend donc les 40 de JaVale McGee ce soir, en back-to-back face aux Suns. Attention aux trolls, Draymond Green et Andre Iguodala seront absents : ça pue le nouveau match de taré des Splash Brothers…

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