Gary Payton II a fait ses débuts chez les Bucks : fierté maximale, fiston a même un contrat !

Le 04 avr. 2017 à 10:14 par Anthony Gony

Gary Payton II
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Chez Trashtalk, c’est peu dire si Gary Payton nous manque. Lui-même trashtalker invétéré, compétiteur hors-pair, The Glove résume à lui seul notre manière d’aimer le basket. A défaut de l’avoir sur les parquets, on aura désormais droit à son fiston, qui vient chauffer le banc des Milwaukee Bucks !

Dans l’optique des Playoffs qui arrivent dans moins de deux semaines, les Milwaukee Bucks ne pouvaient pas se permettre de n’avoir que deux meneurs de métiers dans leur roster, Malcolm Brogdon et Matthew Dellavedova. En cas de pépin physique pour l’un d’eux, personne n’aurait assuré efficacement l’intérim, si ce n’est papy Jason Terry, qui est un peu rouillé pour remonter la balle tout seul, qui plus est avec une pression défensive façon Playoffs. Et justement, Malcolm Brogdon a raté les deux derniers matchs à cause de ses problèmes récurrents au dos ! C’est pourquoi, après avoir libéré une place dans l’effectif en coupant Terrence Jones (qui n’a étonnamment jamais eu sa chance à Milwaukee), les Bucks ont recruté un troisième meneur en la personne de Gary Payton II, le fils de notre illustre idole. Selon ESPN, Payton a signé un contrat de deux ans avec le salaire de l’année 2017-2018 partiellement garanti. Coupé par les Rockets sans avoir joué le moindre match, Gary Payton II a donc droit, à 24 ans, à une seconde chance en NBA.

Cette saison, Gary Payton II évoluait en D-League, avec les Rio Grande Vipers. En 49 matchs disputés, il a compilé 14,1 points à 49,8% au tir, 6,5 rebonds, 3,3 assists et 2 steals en 33 minutes de moyenne. Natif de Seattle, là où son père a réalisé la majeure partie de sa carrière, Gary Payton II a joué pour l’Université d’Oregon State, comme son père. Bon défenseur (duh), il devient le premier joueur de l’histoire à remporter le trophée de meilleur défenseur de la Pacific-12 deux années de suite ! Malgré quelques qualités qui laissent présager l’impact de l’héritage paternel, il n’est pas drafté en 2016. Sa grosse limite : l’adresse de loin et aux lancers-francs. Sur la saison, le fiston tourne à seulement 30% du parking et 70% aux lancers-francs, ce qui reste très limité pour un meneur dans la NBA moderne. Malgré sa vitesse, il a d’ailleurs du mal à obtenir des fautes puisqu’il ne shoote que deux lancers par match en moyenne.

Bref, si on est très très heureux de revoir l’héritier Payton dans un roster NBA, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il marche dans les traces de son père. Mais le garçon est doté de quelques qualités et pourrait rendre de bons services aux Bucks si l’absence de Malcolm Brogdon venait à durer… Ci-dessous, les images de ses débuts face aux Mavs !

Source: ESPN