DeMarcus Cousins s’est enfin énervé : 41 points et 17 rebonds sur Memphis, du miel pour Boogie !

Le 22 mars 2017 à 05:03 par Bastien Fontanieu

DeMarcus Cousins

Un mois tout rond qu’il est arrivé à New Orleans, et c’est peut-être le temps qu’il lui fallait pour trouver ses marques. Hier soir, DeMarcus Cousins nous a ressorti son mode beast pour terrasser les Grizzlies (95-82).

Trente jours, pile poil. Pas un de moins, ni un de plus. Ce mardi, cela faisait trente jours que Boogie avait officiellement été transféré en Louisiane, un mini-anniversaire qu’il fallait fêter avec la manière. Déjà que cette date était particulière, le reste du paysage était parfait pour que le monstre s’énerve enfin. La présence de Marc Gasol en face de lui, considéré comme la crème des intérieurs à l’Ouest avec ses Grizzlies, les deux victoires consécutives des Pelicans qu’il fallait valider avec un nouveau succès, et enfin ce manque de véritable carton individuel depuis son débarquement à New Orleans. Certes, Boogie nous avait déjà offert quelques belles performances en association avec Anthony Davis, mais jamais nous n’avions pu pleinement profiter du bonhomme, dans sa domination totale. C’est-à-dire ? Voir des coéquipiers qui se cassent le cul en défense, le nourrissent à foison, et lui permettent de dépasser la trentaine de points. Il l’avait fait une fois, dans la défaite chez le Thunder. Hier, il a explosé cette barre, en allant dans la dizaine du dessus, sous les soupirs de Grizzlies obligés à servir de nourriture pour l’animal du dessus dans la chaîne alimentaire.

Numériquement, il faut déjà savoir que ce que vient de faire DeMarcus Cousins est… historique. Seul Kevin Love avait été capable de le faire avant lui. Mais quoi donc ? Et bien 41 points et 17 rebonds, avec 5 tirs à trois points rentrés (sur 9 tentés). La polyvalence ultime entre le jeu intérieur et extérieur, du and-one dans tous les sens alors que les hommes de David Fizdale s’accrochaient à ses bras, à quoi il ajoutait 2 passes, 2 interceptions et 3 contres. Un festin exceptionnel, dont les Pelicans profitaient pour notamment s’échapper dans le troisième quart-temps. Alors que Memphis gérait sa première période en rentrant sereinement au vestiaire, la seconde mi-temps réservait un carnage pour les intérieurs du Tennessee. Doublette sur Cousins ? Le pivot envoyait Anthony Davis en l’air pour un alley-oop. Tir loupé par un membre des Pelicans ? Rebond offensif de DeMarcus et panier avec la faute. Cette détermination, cette puissance, et le tout dans la gagne, c’est ce qu’on voulait voir pour Boogie à New Orleans. Peut-être un poil tard pour accrocher les Playoffs, mais diablement intéressant pour la suite.

Car c’est cette perspective qui fait bander les fans et transpirer les adversaires. Celle de ne plus savoir où donner de la tête. Un soir Anthony Davis, un soir DeMarcus Cousins, hier c’était le pivot qui envoyait du steak et les Grizzlies ont été priés de s’asseoir à la cantine. Miam, miam.

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