Le pire souvenir en Playoffs du Magic : 1995, la tremblote de Nick Anderson

Le 18 mars 2017 à 15:18 par Clément Hénot

Nick The Brick
Source image : YouTube

Les Playoffs approchent à grands pas, et s’ils sont très souvent synonymes de belles histoires à raconter à ses gosses, ils peuvent aussi réserver de superbes cauchemars de derrière les fagots. Pendant 30 jours, TrashTalk vous fait revivre ces tragédies qui hantent encore les têtes des fans de chaque franchise. Cette fois, c’est au tour du Magic d’Orlando de grincer des dents et de se souvenir que non, marquer un lancer-franc n’est apparemment pas une chose si facile.

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Le contexte

On est en 1995, le Magic d’Orlando, auréolé du meilleur bilan de la Conférence Est, accède aux premières Finales NBA de son histoire et retrouve sur sa route les Houston Rockets, champions en titre. A cette époque, Anfernee Hardaway a encore une vraie cheville, Kenny Smith n’est pas encore commentateur et Robert Horry a une coiffure bien swag. Le premier match semble se dérouler à merveille pour les hommes de Brian Hill qui ont 3 points d’avance à 10 secondes de la fin grâce à un match de mammouth de la doublette Shaquille O’Neal-Anfernee Hardaway (29 points chacun au final). Houston n’a pas d’autre choix que de faire faute pour envoyer l’adversaire sur la ligne des lancers. L’heureux élu se nomme Nick Anderson, habituellement un shooteur respectable sans pour autant être une foudre de guerre, qui tourne à 70% de réussite sur la ligne de réparation. A cet instant précis, on se dit que le Magic devrait pouvoir remporter le premier match de sa jeune histoire en Finale NBA.

La suite des évènements

Sauf que tout ne va pas réellement se passer comme prévu, Anderson se présente sur la ligne et loupe le premier, “ça arrive” entendra-t-on fréquemment, sauf que le second frappe également l’arceau avant de ressortir, la balle revient de nouveau vers Nick Anderson qui s’en saisit et qui subit une nouvelle faute. Le numéro 25 se frappe le torse à maintes reprises et pousse de nombreux cris, conscient de l’occasion de se racheter dont il dispose. Sauf que les moufles n’ont toujours pas été retirées et Nick Anderson nous offre un nouveau 0/2 sur la ligne. Quatre lancers cruciaux ratés alors que le Magic pouvait définitivement se mettre à l’abri. Derrière, le rebond est pris par Houston qui demande aussitôt un temps-mort. La suite appartient à Kenny Smith qui se charge d’envoyer tout ce beau monde en overtime d’un shoot du parking salvateur (la dernière action de Dennis Scott étant contrée). Les 5 minutes de rab seront très disputées et les deux équipes sont encore au coude à coude dans les ultimes secondes du match, le score est de 118-118 et Houston a la possession. A la suite d’une percussion avortée de Clyde Drexler dans la raquette floridienne, Hakeem Olajuwon, d’une claquette opportuniste, vient détruire les fans d’Orlando et met les Texans devant alors qu’il reste 0,3 seconde à jouer. Derrière, le Magic se viande littéralement sur sa remise en jeu et perd un match qu’il se devait de tuer quelques minutes plus tôt. Depuis ce jour, Nick Anderson est affublé de différents nicknames peu flatteurs comme “Nick The Brick” ou encore “Brick Anderson”, ce dernier aura malheureusement du mal à s’en remettre. Les fans du Magic aussi… Allez, whisky.

L’arrêt sur image

Penny Hardaway

Penny ne voulait pas voir ça… (source : YouTube)

Le pire souvenir de chacun peut inévitablement changer, certains retiendront plutôt cet alley-oop manqué par Courtney Lee au Game 2 des Finales 2009, mais dans la majeure partie des cas, pour les fans du Magic, le plus grand cauchemar qui refait surface à l’approche de la post-season est inévitablement les mains moites de Nick Anderson. On se retrouve demain pour faire le point sur un nouvel évènement qui rappellera de mauvais souvenirs à une nouvelle franchise à l’approche des Playoffs.

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