L’Avis du Psy – S04 Épisode 22 : selon LaVar Ball, les Knicks et les Lakers sont favoris pour le titre

Le 17 mars 2017 à 13:21 par Giovanni Marriette

Avis du Psy
source image : @artkor7 pour TrashTalk

On part sans plus attendre pour la vingt-deuxième édition de cette Saison 4 de l’Avis du Psy. Cette semaine au programme ? Un pivot en plein beast-mode et un qui ne l’est plus du tout, un franchise player boycotté et un qui ne l’est plus du tout, un meneur en pleine thug life et un qui ne l’est pas du tout, un arrière très très drôle et un qui l’est encore en plus, un coach qui apprend chaque jour de son maître et pour finir… le digne successeur de Serge le mytho. Pfiou. Allez, blouses enfilées, ordonnances toutes prêtes, let’s go.

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

10°

Karl-Anthony Towns
Tête
On attaque ce 22ème Avis du Psy avec, comme souvent, une visite mélangeant intrigue et fascination. Car notre premier patient est un sacré phénomène, car notre patient peut donc se targuer de botter les fesses de la Ligue toute entière du haut de ses… 21 ans. Okay. Littéralement en feu tel un Soprano bodybuildé, le grand chaton punit déjà tout ce qui présente à lui de près comme de loin, avec l’envie du sophomore qu’il est et… l’assurance d’un vétéran qu’il est pourtant très loin d’être. Conscient qu’il avait probablement devant lui le meilleur pivot de NBA depuis février, le Psy s’est donc transformé le temps d’un instant en une vulgaire groupie, puisque de toute évidence le patient Towns ne souffre d’aucun mal. Autographe sur le petit poster, psy-selfie et promesse du KAT de passer de temps en temps au cabinet même lorsqu’il sera MVP, voilà un entretien rondement mené, parfait pour entamer en douceur une nouvelle série d’entretiens hauts en couleurs. Allez, next.

Steve Kerr
Gregg Popovich
Quand l’élève tente de dépasser le maître, il peut arriver que ce dernier le prenne à son propre jeu. C’est ce qu’il s’est passé samedi dernier pour l’apparent choc entre les Warriors et les Spurs. Pas de Kawhi côté texan ? Allez hop, sieste pour Curry, Thompson, Iggy et Draymond Green. Mais tel est pris qui croyait prendre puisque si LaMarcus Aldridge nous a fait une sacrée frayeur, c’est bien Gregg Popovich qui aura une fois de plus eu le dernier mot dans le troll game puisque Tony Pi et Dejounte Murray seront également mis au repos ce soir-là. Steve Kerr ne voulait pas dévoiler ses cartes ? Pop n’a même pas sorti le paquet et offert par la même occasion une belle leçon à son ancien sniper. Une mésaventure mal vécue par le blondinet, déjà énervé d’avoir gâché un samedi soir avec Madame mais encore plus d’avoir été obligé d’admirer Davis Bertans toute la soirée alors qu’il avait prévu de prendre quelques notes face à ses futurs adversaires en Finale de Conf’. Mais c’est comme ça Stevie, quand on tente une pichenette sur Pop, le risque de high kick en retour est élevé. Et c’est qui qui va finir deuxième à l’Ouest ? C’est qui c’est qui ?

D’Angelo Russell
homme qui louche
Cette saison aurait pu être celle de la confirmation pour le sophomore des Lakers. Mais si vous voulez savoir ce qu’est une vraie confirmation, on vous conseille de retourner deux cases juste au dessus. Car du côté de D’Angelo, on parlera plutôt de déception, voire de gros caca bien mou. Pas de leadership dans une équipe pourtant… sans leader, un QI Basket qui se développe aussi vite que la carrière de Jimmer Fredette, des résultats catastrophiques (même si c’était plus ou moins attendu), et voilà comment le cas D’Angelo commence à faire grincer quelques dents. Et si la glace coule de temps en temps dans ses veines, c’est bien des larmes par litrons que le gamin a versé au cabinet lorsque le Psy lui a rappelé que l’avenir doré des Lakers ne s’appelait pas D’Angelo mais bien Brandon, Julius et… Ivica. Trois copains qui mettent vraiment les mains dans la boue contrairement à notre patient du jour, un constat qui devra rapidement évoluer si l’ancienne star d’Ohio State ne veut pas se retrouver première rotation de Ty Lawson l’an prochain. La violence de cette phrase…

Eric Bledsoe
vdm
Le patient Bledsoe a vécu cette semaine une mésaventure que l’on ne souhaite à personne. Apparemment trop bon pour aider les siens à… perdre des matchs, Rico a donc été prié de défaire son sac définitivement pour cette saison, les Suns ayant décidé de remplir leur tank avec du sans-plomb 2017. Magnifique business que cette NBA, qui nous privera donc de l’un des joueurs les plus solides de la Ligue au nom d’un désir de perdre qui n’est même plus caché dans l’Arizona. Et on peut vous dire qu’il est vénère le Rico. Car il était presque arrivé à terminer une saison sans trop de pépins, car il s’éclatait avec sa bande de badass. Il a donc fallu reprendre avec lui ce fameux système qui veut qu’à partir du mois de mars, la NBA ne ressemble plus à grand chose, tenter de le rassurer en lui disant que Devin Booker ou Tyler Ulis en profiteront probablement pour se faire plaisir, mais rien ni personne ne semble en mesure de calmer le mini-LeBron depuis la fameuse annonce, d’autant plus que ce dernier estime – à juste titre – que ses Suns auraient quand même été capables de perdre tous leurs matchs jusqu’à la fin de la saison, même avec lui sur le terrain. Mais le business reste le business et si parfois la NBA est une belle farce, notre patient en est cette fois-ci le dindon. Glou-glou.

Goran Dragic
Rocky Balboa
C’est à la vue du dernier match du Feu de Mayami que le Psy TrashTalk a désiré rencontré ce héros de Goran Dragic. Déjà heurté par le courage du bonhomme lorsqu’il avait abandonné un chico dans la légendaire série de Playoffs 2016 face aux Raptors, c’est complètement estomaqué qu’il assisté à la mixtape du Slovène avant-hier, alors que le Dragon n’avait pourtant… qu’un œil en sa possession. Du sang, de la sueur, des coquards, des dents pétées… la vie du patient Dragic en NBA est un modèle à suivre pour tous les petits fainéants se plaignant du moindre mal. C’est en grande partie pour cela que le Psy a tenu à faire venir le bonhomme au cabinet, pour le féliciter pour son abattage et son courage, deux qualités qui pourraient de surcroit emmener son équipe en Playoffs. Et celle-là, pour la sortir en novembre lorsque Rodney McGruder, Willie Reed et Luke Babbitt étaient les leaders du Heat…

Jimmy Butler
tête
Mais bon sang qu’arrive-t-il à Jimmy Butler ? Ou est donc passé le franchise player capable de porter les Bulls à lui tout seul en allant péter la barre des 50 points tout en défendant le fer face aux meilleurs joueurs de la Ligue ? Où est passé cet homme titulaire au All-Star Game et parmi les dix meilleurs joueurs de la Ligue il y a encore quelques mois ? Disgrâce infâme, inonde mon âme, Jimmy déclenche une tempête, à chaque fois qu’il… rate un match, et c’est donc pour cela que le Psy se devait de lui tirer un chouia les oreilles à l’amorce de cette fin de saison. D’autant plus que l’on a appris hier la blessure de Dwyane Wade et que Buckets est désormais seul au volant, comme à la “belle” époque. On voudrait pas te mettre la pression l’ami, mais si tu aimes tant les Bulls comme tu l’a évoqué cette semaine, c’est maintenant qu’il faut se sortir les doigts du trou. Allez, on y va maintenant

Victor Oladipo
De Funes

On savait que Toto Oladipo était un sacré crooner, on sait désormais qu’il se dirige vers une belle reconversion dans le one-man show game. La cause de cette consultation express ? La déclaration du joueur en début de semaine, celle qui a fait hurler de rire la terre entière, déprimés inclus. Victor formerait donc avec Russell Westbrook le meilleur backcourt de la Ligue, c’est tout pour lui, merci pour les applauses. Alors de deux choses l’une cher ami, les copains des Wizards, des Warriors, des Raptors et des Blazers – notamment – te passent le bonjour, et il faudrait quand même reconnaître que ta phrase fonctionnerait même si c’était… Ron Baker titulaire au poste 2. Et elle fonctionnerait également si ma grand-mère était le poste 2 du Thunder. On veut bien reconnaître que la saison de Totor n’est pas spécialement ratée, mais le Psy a quand même tenu à lui rappeler qu’il attendait un peu mieux de la part de son patient cette année. Et qu’il avait d’ores et déjà réservé ses places pour son stand-up de fin d’année, juste après le sweep face aux Warriors. Allez, à très vite.

J.R. Smith
J.R. Smith
Merci mon Dieu, Gérard est enfin de retour. Et c’est tout simplement pour boire un canon que le Psy a invité son idole au cabinet. Pour lui dire qu’il avait adoré son match de reprise (1/8 du parking), qu’il avait surkiffé le match face aux Rockets (0/4) mais aussi pour lui rappeler qu’à chaque fois que Gégé a été Bégé depuis son retour… les Cavs ont gagné. On le disait il y a une semaine à peine, le vrai franchise player des Cavs n’est pas LeBron mais bien J.R. Smith, et c’est aussi pour que son poulain en soit bien conscient que le Psy l’a invité ce matin à sa table. La pause sans Gérard était beaucoup trop longue et le monde peut désormais sortir de sa torpeur pour fêter comme il se doit son héros. Et pour ceux qui penseraient que la bonne nouvelle dans l’Ohio vient du fait que le roster est enfin au complet, on apportera pour notre part une petite précision : c’est le retour de Gérard la bonne nouvelle, rien d’autre. Parce que les Cavs sans Gérard ce sont les Nets, parce que le monde sans Gérard ce n’est pas un monde.

DeMarcus Cousins
DeMarcus Cousins
C’est désormais officiel, DeMarcus Cousins est rentré dans le rang. Passée l’atrocité de cette phrase, le Psy TrashTalk a donc convoqué le pivot des Pels pour lui faire un énorme hug, bien conscient que le trade de février a du mal à passer chez la bête de NOLA. Obligé de partager le leadership, pas bien dans ses baskets ni dans son nouveau maillot, tenu d’obéir à un coach qui semble ne même pas avoir le BE2, DMC est en train de vivre une fin de saison abominable. Par chance l’homme a mûri un minimum et pas de trace de grosse crise de nerfs pour l’instant. Le Psy a donc pu se poser une petite heure avec son patient pour parler sophrologie, méditation… et Wizards, puisqu’il semble que la carotte de jouer prochainement avec son pote Jeannot Muret le tienne à peu près en vie. Quoiqu’il en soit, le business de la Grande Ligue est encore en cause puisque les dollars et la stratégie de quelques GMs un peu bébêtes nous privent pour le moment du génie de l’un des meilleurs joueurs au monde. Allez mon grand, encore quelques mois à tourner en rond, faut être patient…

LaVar Ball
Serge le mytho
Entrée fracassante au cabinet pour LaVar Ball. Rarement une première consultation aura été aussi haute en couleur, d’autant plus pour un homme ne gravitant pas directement autour de la sphère NBA. Il faut dire que le bonhomme a placé la barre très très haute d’entrée de jeu. Vas-y que ça place ses gamins sur un piédestal, vas-y que ça leur met la pression, vas-y que ça nous sort sans trembler des genoux que Jordan aurait pris sa chiquette à l’époque. Bah voyons. Record du monde de conneries débitées à l’heure, on attend désormais que LaVar nous sorte que Kevin Durant s’est mis en difficulté en rejoignant les Warriors, que Chris Paul est une surcote et que le favori pour le trophée de MVP s’appelle Bruno Caboclo. Le Psy a tout de même souligné l’effort de son patient en le félicitant d’avoir réussi l’exploit de squatter le devant de la scène avant même que l’un de ses fils ne rejoigne la Grande Ligue. On a tellement hâte que les rejetons débarquent, vous n’imaginez même pas.

Allez, c’est tout pour cette semaine et c’est déjà pas mal. Rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures médicamenteuses et d’ici-là on ne change pas une équipe qui gagne alors n’hésitez pas à nous balancer tout comportement chelou. Allez, bisous.

Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk