Stephen Curry fête ses 29 ans : 50 minutes d’images sur sa saison de MVP unanime, ça le fait ?

Le 14 mars 2017 à 12:40 par Bastien Fontanieu

Stephen Curry

Quand on est double-MVP en titre, même quand on est sur le point de rendre le trophée, on mérite de souffler quelques bougies devant tout le monde : pour l’occasion, si on se replongeait dans la folie de la saison passée ?

C’est la loi, aussi violente soit-elle. Quand on mène 3-1 en Finales NBA et qu’on perd, après avoir réalisé la plus grande saison régulière de l’histoire, on tombe sous les critiques et les majeurs. Stephen Curry ne peut plus profiter de la même sympathie venant des fans de la balle orange, mais il reste cependant un basketteur monstrueux, qui réalise encore une grande saison. On l’oublie un peu trop souvent, non seulement car les Warriors dominent le game avec régularité depuis plus de deux ans, mais aussi parce que sa campagne 2015/16 avait halluciné l’intégralité de la planète basket. Et quand on atteint le nirvana, toute forme de “chute” vous fait passer pour un type lambda, alors que le phénomène nous offre tout de même une campagne à près de 25 points, 5 rebonds et 6 passes. Mais bon, hein, comme dirait l’autre, meneur lambda. Du coup, pour son anniversaire aujourd’hui, nous avons décidé de rétablir la vérité en se plongeant un poil dans le passé. C’était il y a un an.

Alors que son équipe était en train de redessiner les lois du possible dans une saison NBA, poussant le record de Jordan et ses Bulls avec 72 victoires en 1996, Stephen Curry s’offrait lui aussi une place au sommet d’un point de vue individuel. Car au niveau statistique, dans l’impact sur le jeu, le show, la combinaison de ces trois éléments et la domination soir après soir, le meneur des Warriors faisait l’unanimité. Une unanimité qui était d’ailleurs confirmée dans les votes, avec un premier MVP unanime dans l’histoire, ce qui faisait forcément grincer les dents des anciens. Mais en même temps, comment pouvions-nous voter pour quelqu’un d’autre que lui ? Meilleure équipe, meilleur bilan record all-time et le tout avec cette ligne : 30,1 points à 50,4% au tir, 45,4% de loin, 90,8% aux lancers, 402 tirs rentrés du parking (record), avec 5,4 rebonds, 6,7 passes et 2,1 interceptions ? Comment oser filer un bulletin à quelqu’un d’autre, avec tout le respect qu’on a pour eux ? Non, clairement, l’an passé le chef cuisinait la Ligue et nous offrait la première formule in the zone de 79 rencontres, une balade au paradis du scoring qui dura 6 mois et lui offrit un ticket dans le clan des légendes. Alors certes, Steph et ses potes se sont fait dessus en Finales NBA face aux Cavs, mais on n’oubliera jamais ce que Curry a offert d’octobre 2015 à avril 2016.

Jamais.