Le Thunder repart à l’attaque : victoire face aux Spurs, et victoire collective qui plus est

Le 10 mars 2017 à 07:33 par Bastien Fontanieu

Source image : @Thunder

Après quatre défaites de suite et une douce pression mise dans le tableau de la Conférence Ouest, le Thunder a su répondre présent au meilleur moment, en s’offrant les Spurs à domicile, 102 à 92.

C’est un moment historique qui se présente devant nous ce vendredi matin. Moment historique non pas symbolisé par un succès d’Oklahoma City à la maison ou par un public qui a enfin retrouvé le sourire, mais plutôt parce que, d’un point de vue rédactionnel, le titrage et la façon dont on pouvait expliquer cette victoire sort enfin deschemins connus. Russell Westbrook par-ci, Russell Westbrook par-là, chaque jour de match apportait son lot de performances venues d’ailleurs, et donc de mise en avant du meneur du Thunder. Une overdose du marsupial qui trouvait d’ailleurs son paroxysme dans les quatre dernières rencontres de sa franchise : 4 soirées à plus de 40 points, 4 défaites. Et quand bien même aurions-nous ou en faire une tonne sur la théorie du phénomène qui veut tout faire tout seul, nous préférions mettre en avant un autre point. Souligner le fait que ses potes ne se sont pas encore sortit les doigts, et il va bien falloir que cela arrive si OKC souhaite stopper sa récente hémorragie. Bonne nouvelle pour les fans, ce réveil a eu lieu cette nuit.

Alors certes, le numéro 0 nous a claqué un nouveau triple-double devant un public conquis à sa cause. Alors certes, les Spurs et surtout Gregg Popovich faisaient drapeau blanc en début de dernier quart-temps. Mais il ne s’agit pas de Westbrook ou des visiteurs texans cette fois-ci. Non, c’est le collectif du Thunder qui mérite quelques applaudissements, et surtout pour avoir enfin eu les couilles de sortir du lit. Dix jours passés à pioncer des deux côtés du terrain, et un esprit de compétitivité retrouvé durant toute la rencontre. Le secteur intérieur, toujours inquiétant pour les Spurs, se faisait gentiment bombarder par les Adams, Kanter, Sabonis et compagnie. La défense, et son potentiel effarant, se mettait au niveau en allant verrouiller les extérieurs de San Antonio. Le mouvement de balle d’OKC n’était pas divin, n’abusons pas non plus, mais la performance de groupe était – elle – à un niveau supérieur. Et pour écarter les Spurs, c’est justement ce qu’il fallait. Donc non, désolé pour ceux qui pensaient voir Russell Westbrook faire la une encore une fois, ce ne sera pas le cas. Pour la simple et bonne raison que cette victoire fût celle d’un groupe, et l’animal sera le premier à en profiter.

Maintenant, la partition devra être la même ce samedi, contre une équipe du Jazz qui a déjà forcé deux fois le Thunder à assurer dans le money-time. En solo ou en groupe ? C’est à OKC de choisir.

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