Rip Hamilton monte au plafond : le numéro 32 a été retiré des Pistons, mérité pour le masque !

Le 27 févr. 2017 à 09:36 par Bastien Fontanieu

Rip Hamilton

Ben Wallace était déjà tout en haut, Chauncey Billups aussi. Manquait donc Rip Hamilton, avant les probables cérémonies réservées à Rasheed Wallace et Tayshaun Prince : l’homme masqué a été honoré !

Tellement discret, mais tellement efficace. Tellement fin, mais tellement dur à la fois. Tellement régulier, mais tellement unique en son genre. Richard, ou Rip comme on aimait l’appeler, a réalisé une belle carrière en NBA, surtout aux Pistons. Car si ses débuts ont eu lieu aux côtés de Jordan à Washington (sic), l’homme aux 15 708 points en carrière a surtout joué 9 saisons dans le Michigan, quasiment toutes terminées en Playoffs et certainement pas au premier tour. Non, Hamilton n’aimait pas être en vacances au mois d’avril, et il était le premier à cavaler derrière les écrans pour s’assurer que son équipe allait réaliser un long parcours au printemps. Des Finales de Conférences à la pelle, trois sélections pour le All-Star Game, plus de 18 points de moyenne à Detroit et un masque légendaire enfilé tous les soirs : vivre dans la NBA des années 2000, c’était faire avec les Pistons de Rip Hamilton et ses potes. Une machine de guerre qui régnait sur l’Est et torturait ses adversaires, avec une anguille enfilant les tirs à mi-distance toute la journée.

Une cardio exemplaire, une discipline de fer, il fallait bien une cérémonie pour féliciter le numéro 32 qui allait justement monter au plafond. C’est donc en larmes que Richard est arrivé, soutenu par ses anciens coéquipiers et quelques légendes venues applaudir la bête. Introduction signée Chauncey Billups, son bras-droit pendant des années, bien accompagné par le Sheed, Big Ben et Tayshaun, les parents d’Hamilton, sa famille et toute la crème du Michigan. Quoi de plus logique pour ce fabuleux joueur ? Plus personne ne pourra porter le 32 chez les Pistons, à moins que Rip lui même ne décide de le laisser à la génération suivante. Mais avant qu’elle ne le porte, elle devra penser à ces 9 saisons et ce titre remporté par Hamilton, un joueur qui ne finira peut-être pas au Hall of Fame, mais qui a définitivement marqué sa décennie, à sa façon.


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