Dirk Nowitzki a failli être le héros de la nuit : 38 ans, 25 pions, un money time de rêve, danke schön

Le 08 févr. 2017 à 08:12 par Giovanni Marriette

C’est peut-être quelque chose qui arrivera de moins en moins, peut-être même que c’est bientôt fini, mais on n’allait sûrement pas passer à côté de la performance de Dirk Nowitzki cette nuit. Un money time en or massif, malheureusement gâché par la circonférence du paquet slipal de C.J McCollum…

Dernier quart-temps cette nuit entre Dallas et Portland. Les Blazers ont répondu à un 0-7 par un… 13-0 pour prendre les devants à l’approche des dernières minutes. Le match est ouvert, les défenses le sont encore plus. Notamment celle de Portland qui encaisse à son tour treize points consécutifs de la main d’Harrison Barnes et de ce troll de Yogi Ferrell. A trois minutes de la fin Rick Carlisle envoie un message fort et fait rentrer Dirk Nowitzki pour proposer aux mamans d’en face de boire du Sprite. Rien de plus normal que d’envoyer ses meilleurs éléments lorsque le match se joue, mais encore faut-il que ces derniers assument. Et pour ce qui est d’assumer, il semblerait que Mr Dirk Nowitzki ai déjà quelques trophées dans son armoire et sa performance du soir ne viendra qu’étayer ce constat…

Une passe décisive tout d’abord pour Yoshi Farewell, ou Luigi Pharell, enfin pour le meneur des Mavs, puis une première banderille à 40 secondes de la fin pour faire passer les siens devant au score (108-107). Temps-mort Blazers, réponse de McCollum, 108-109. Un lay-up de Devin Harris et un and one de McCollum – encore lui – plus tard, nouveau ballon pour la légende des Mavs et nouvel exploit puisque Dirk va nous balancer l’un des tirs de l’année sur la tête de cette vieille pince d’Allen Crabbe, à trois secondes du buzzer s’il vous plait. La fanbase toute entière des Mavs hurle choucroute à en perdre la voix et on croit à ce moment-là que cette nouvelle douceur va offrir la win aux Mavs. Mais ce serait sans compter le niveau oufissime de clutchitude de C.J. McCollum qui aura finalement décidé de s’occuper de tout et de gâcher la soirée de cinquante millions d’allemands.

Une performance sur laquelle nous sommes revenus ce matin de bonne heure et c’est pourquoi on préférera ici se prosterner devant Sa Majesté Old Dirk, encore une fois monstrueux malgré un âge devenant de plus en plus canonique. Question : qui est encore capable à 38 ans (il fêtera les 39 en juin) d’offrir une ligne de stats à 25 points, 5 rebonds, 3 passes, 2 contres, à 4/7 du parking de Munich et 7/7 au lancer ? Réponse, personne. Personne sauf Dirk Nowitzki, qui confirme qu’il aime beaucoup jouer les Blazers ces dernières années mais qui confirme surtout son génie encore intact malgré les rides qui apparaissent chaque matin.

Ses 12,6 points et 5,9 rebonds de moyenne en 25 minutes font peut-être mal aux yeux, peut-être même que tout ça ne nous rajeunit pas, mais rassurez-vous : Dirk Nowitzki est toujours en short, et il est toujours capable de nous faire hurler de joie à quatre heures du mat’. Gehen, et danke schön.