Les Lakers humilient les Knicks au Madison Square Garden : 121 à 107, vous êtes bien en 2017

Le 07 févr. 2017 à 05:58 par Bastien Fontanieu

Nick Young
Source image : Twitter

Une soirée bordélique ne serait pas complète sans une belle victoire des Lakers en déplacement. Les petits de Luke Walton ont tout simplement humilié les Knicks sur leur parquet, score final 121 à 107.

Et encore, la feuille de match est bien généreuse, l’administration fort sympathique. Car sur le parquet, dans l’énergie, l’écart de niveau et le fil de la rencontre, c’était davantage une fessée d’une trentaine de points plutôt qu’un écart léger de quatorze unités. Non, ce n’est pas aujourd’hui qu’on va faire de la franchise jaune et violette une Rolls Royce de la Ligue, qui écrase la compétition tous les soirs. Par contre, c’est bien aujourd’hui qu’on va devoir pointer les Knicks du doigt et leur demander comment est-il possible de donner aussi peu sur un terrain, de transpirer aussi peu face à un adversaire. C’est bien simple, les Lakers ont pris 25 points d’avance en première période, sans avoir à montrer un jeu d’une beauté rare. Double-pas non-contestés, tirs parfaitement ouverts, effort minimum pour exploser celui d’en face, bataille au rebond inexistante, les huées tombant sur le Madison Square Garden étaient particulièrement bruyantes et cela pouvait se comprendre. Car on ne parlait pas des Warriors en visite, mais bien des Lakers.

Maintenant, rendons à César ce qui lui appartient. On s’occupera des Knicks un peu plus tard, eux qui méritent une bonne tarte dans la gueule pour avoir osé montrer aussi peu de professionnalisme sur un parquet. Brandon Ingram était, pour commencer particulièrement actif pour sa première au MSG, ce qui devait faire sourire un paquet de fans. Car même si le jeunot avait droit à une torture des plus compliquées en devant tenir face à Carmelo Anthony, le rookie ne se laissait pas faire et contribuait dans tous les aspects du jeu. Ce qui permettait d’ailleurs à Nick Young de claquer quelques premières flèches dans son coin, à Lou Williams d’aller chercher des fautes comme un filou sur la défense sopalin des Knicks, et à la paire Larry Nance Jr – Ivica Zubac de se régaler par leur simple intensité. Cela faisait six ans que la franchise aux 16 titres ne s’était pas imposée chez Spike Lee, ce qui rendait cette victoire particulièrement douce. Car même si l’écart était là, même si la manière y était également, c’est surtout dans la fin de cette série et la première victoire on the road de 2017 qui donnait le smile à Luke Walton. Une petite brique sur laquelle se poser, pour construire la suite de la campagne et espérer remporter d’autres matchs avec ce bel équilibre en déplacement.

Huit joueurs avec minimum 9 points, quelques 19 passes décisives pour seulement 7 ballons perdus, c’est tout de suite très agréable quand on joue face à une équipe qui a décidé de baisser les bras d’entrée, mais il fallait quand même l’emporter : mission accomplie pour les Lakers.

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