NBA Top 5 du jour : Andre Roberson est peut-être nul au tir, mais il est doué pour les grosses patates

Le 06 févr. 2017 à 07:33 par Giovanni Marriette

Trois matchs seulement hier, alors on tente d’éclairer votre lanterne en ce début de semaine pour accompagner ce tout petit Top 5. Histoire de se prendre pour des intellos toute la semaine et de bomber le torse comme Russell Westbrook dans le quatrième quart-temps.

Car il s’en est passé des choses un 6 février. On pense à la naissance de Bob Marley et on fait donc une bise à Mike Beasley et Kenneth Faried. On se rappelle aussi du drame de 1958 ayant précipité Manchester United dans un horrible cauchemar, et on pense aussi du coup à tous ces gars… Mais aujourd’hui on parlera plutôt business en vous contant l’histoire de l’une des plus grandes marques françaises. Et c’est pas de la pub, c’est carrément de l’histoire là.

Nous sommes au départ en 1919 dans un petit atelier de Barcelone. Un certain Isaac Carrasso vit de sa petite production de yaourt, qu’il distribue aux magos environnants ou qu’il vend le lendemain sur les marchés. Originaire de Salonique, notre ami sait alors déjà ce que c’est qu’un yaourt puisque le pays de son cœur l’a déjà démocratisé depuis des lustres. Mais ses petits pots à lui s’appellent alors Danon en l’honneur de son fiston Daniel (petit Daniel = Danon en catalan). Trop mignon. Sauf que la loi indique qu’une marque ne peut malheureusement pas être un nom propre et Isaac décide alors de rajouter un “e” pour donner le Danone que l’on connait tous aujourd’hui. Après quelques études pour comprendre pourquoi un yaourt laissé deux jours au soleil peut vous filer une coulante mémorable, c’est donc le fiston qui rentre dans Paris en 1929 et qui crée le 6 février de cette année la Société Parisienne des Yoghourts Danone, la SPYD pour les intimes. Trois ans plus tard la première usine, et aujourd’hui n°1 mondial dans la catégorie produits laitiers, Danone a fait son trou depuis et on est aujourd’hui bien loin du petit atelier d’Isaac Carrasso.

Une bien belle histoire qui vaut aujourd’hui des centaines de millions d’euros, mais partie à la base d’un simple père qui voulait rendre hommage à son fils. Rien à voir d’ailleurs avec le Top 5u  du jour, mais y’en a marre de chercher des transitions forcées. Allez, un Flanby, un Top  et au boulot.


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