Les Sixers n’ont plus le temps : victoire contre Sacramento, encore une sans Joel Embiid !

Le 31 janv. 2017 à 05:13 par Bastien Fontanieu

Sixers
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Les fans des Sixers se souviendront pendant longtemps de ce mois de janvier 2017, terminé avec le même sourire que lorsqu’il a commencé : une dixième victoire fût validée ce lundi, en écartant les Kings à domicile (122-119).

Encore une pépite à ranger dans le coeur des supporters, encore une partition collective montrant l’abnégation des jeunes et le boulot de fond géré par Brett Brown. Face à un DeMarcus Cousins qui était tout simplement possédé hier soir, les soldats de Pennsylvanie n’ont pas craqué et ont su faire la différence, notamment dans le troisième quart-temps, afin de prolonger la belle forme récente de leur équipe. Au début de la rencontre, la tristesse était davantage au menu des habitants venus peupler le Wells Fargo Center, car le duel entre Joel Embiid et DeMarcus Cousins était annulé. En effet, le Process devait une nouvelle fois regarder les siens jouer sur le côté à cause de genoux douloureux ces derniers temps, ce qui enlevait un peu de saveur à la rencontre. Mais en parlant de saveur justement, Boogie profitait de cette absence pour mettre un peu de sauce sur les intérieurs locaux, croquant chacun d’entre eux pour terminer avec 18 points dès le premier quart, 46 au total accompagnés de 15 rebonds, de l’ail, 5 passes, des champignons, 20/22 aux lancers, 300 grammes de fines herbes et une malheureuse 6ème faute l’empêchant de boucler l’affaire en déplacement. Un déclic qui permettra notamment à Philly de terminer le boulot, après avoir renversé la vapeur lors du quart-temps précédent.

Car c’est bien en sortie de vestiaire, lors du troisième quart, que les Sixers effectuaient un boulot titanesque en se serrant les coudes. Pas de héros tapant des records, si ce n’est le solide double-double de Robert Covington, mais bien plus une histoire de teamwork, de mêlée poussée à plusieurs afin de faire chuter le colosse au bandeau et ses potes. Dario Saric, sublime en création, faisait lever la foule sur ses initiatives offensives. Nerlens Noel, envoyé au charbon, apportait à sa façon en intensité et sans faire la gueule. T.J. McConnell, toujours aussi combattant, ajoutait un peu de hustle au tout et les cadres comme Gerald Henderson et Ersan Ilyasvoa encadraient les jeunes. Un mélange séduisant, permettant ce 42 à 30 dans le troisième quart, et poussant les Kings à devoir jouer avec un peu de pression sur leurs épaules. Une qu’ils avaient assez bien géré sur leur roadtrip, mais qui les faisait chavirer ce lundi en butant comme tant d’autres sur la compétitivité de ces jeunes Sixers. Comme souvent ces derniers temps, après 48 minutes d’efforts collectifs, les poulains de Brett Brown épuisaient leurs adversaires et s’offraient une belle victoire à domicile : une nouvelle sans Joel Embiid, une nouvelle sur ce mois de janvier exceptionnel.

La saison dernière, les Sixers avaient terminé avec un bilan de 10 victoires pour 72 défaites. Sur ce mois de janvier 2017, Brett Brown et ses joueurs peuvent affirmer avoir validé 10 victoires pour 5 défaites. Une page s’est définitivement tournée à Philly, et elle ne dépend pas que d’un phénomène à l’intérieur : the Process is real !

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