Carmelo Anthony sauve la baraque : victoire des Knicks à Indiana, la bise à Reggie Miller

Le 24 janv. 2017 à 07:24 par Bastien Fontanieu

Carmelo Anthony

En antenne nationale et en déplacement chez les Pacers, l’armée new-yorkaise a d’abord tremblé… puis rassuré… puis tremblé à nouveau pour finir par s’en sortir : Carmelo Anthony avec le tir de la gagne, distribution d’oxygène dans Gotham (109-103).

Ce n’est pas qu’on souhaite voir les Knicks davantage jouer on the road qu’au Madison Square Garden, mais vu les derniers résultats des hommes de Jeff Hornacek, on a plutôt hâte de voir la suite des opérations éloignées de la Grosse Pomme. Car la semaine dernière, Willy Hernangomez et ses copains se ramenaient au TD Garden de Boston et y réalisaient une belle performance collective devant un public qui pensait faire mumuse avec un groupe en difficulté. Mauvais délire, victoire de New York sans Noah ni Porzingis. Suivaient deux rencontres à la maison, deux défaites cruelles face aux Wizards et Suns, puis ce nouveau déplacement dans l’Indiana, devant un paquet de caméras. TNT oblige, Reggie Miller au micro et Spike Lee chaud comme une baraque à frites dans son coin, il fallait bien que les Knicks s’en sortent. Et pourtant, en tout début de rencontre, c’est Paul George qui assurait le business pour les siens, avec un gros premier quart et une dizaine de points d’avance. Incompréhension à la mène avec Derrick Rose, airball phénoménal de Noah aux lancers, ambiance. Cependant, New York gardait la tête levée et comptait encore une fois sur ses cols bleus en sortie de banc pour relancer l’équipe dans la partie : 40 points dans le second quart, le trio Hernangomez-Jennings-Holiday à la baguette et les Pacers se retrouvaient soudainement en galère.

Du genre vraiment en galère, avec plus de 15 points de retard dans le troisième quart et un public qui faisait la gueule. L’occasion idéale pour entamer un comeback et faire trembler l’armada new-yorkaise, ce que Myles Turner et Paul George faisaient en premier avec des séquences un peu plus sérieuses des deux côtés du terrain. Un écart qui se réduit petit à petit, la pression qui monte en flèche sur le banc des Knicks, cependant il restait encore une possibilité de s’en sortir après avoir laissé à PG le bonheur d’égaliser au score. Balle à Rose, petit jeu à deux avec Melo et c’est l’ailier qui se retrouve ligne de fond pour s’élever droit comme un I. Cette fois, pas de gamelle comme face aux Suns, ce ne sera que de la ficelle, merci bien. Avec un jumper glacial en laissant une possession aux Pacers, le vétéran mettait au moins un orteil sur la case victoire. Derrière, c’est le jeune Turner qui perdait la gonfle et offrait aux Knicks un vrai break, Courtney Lee s’occupant de finir le job aux lancers. Pas de panique, pas de punition des dieux du basket, pas d’événement inattendu qui plonge les fans dans une nouvelle journée déprimante. Non, encore une fois en déplacement, les poulains de Jeff Hornacek ont fait le boulot et même offert un magnifique cadeau à leur supporter numéro 1 : une première victoire dans l’Indiana depuis 2012 en régulière.

Et avec 4 des 5 prochains matchs en déplacement, peut-être qu’on retrouvera ce groupe plus homogène et discipliné dans un nouveau modèle victorieux. Carmelo Anthony a sauvé la baraque alors que les Knicks avaient laissé filer près de 20 points d’avance : prochain défi à Dallas ce mercredi, sans transpirer jusqu’au bout cette fois-ci ?

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